« Nous devons reconnaître le fait que Jérusalem est un symbole religieux et saint pour les juifs, de la même manière que la Mecque l’est pour les musulmans ». Cette déclaration n’émane pas de Binyamin Netanyahou, Naftali Benett ou Yariv Levin mais du sheikh Abdel al-Hamid Hakim, proche de la maison royale et directeur d’un institut de recherches sur le Moyen-Orient basé à Jeddah. Il faisait aussi partie d’une délégation saoudienne qui s’était discrètement rendue en Israël il y a quelques mois sous la direction de l’ancien général Anwar Ashaki, conseiller à la cour.
Lors d’une émission sur la chaîne Al-Hurra qui diffuse depuis les Etats-Unis, le sheikh Abed al-Hamid Hakim a défendu la déclaration faite par le président Donald Trump estimant qu’elle est susceptible de donner un coup de pouce favorable au redémarrage des pourparlers israélo-palestiniens. Il a rajouté: « Il est important de connaître la partie qui vous fait face, la comprendre et comprendre ses revendications afin que les négociations soient efficaces ».
Le sheikh a appelé le monde arabe à se « libérer des préjugés ainsi que des positions islamiques traditionnelles – sunnites et chiites », qui selon lui sont mues par des intérêts politiques et qui entraînent la haine des juifs ainsi que la négation de la droits historiques dans la région!
Cette interview a fait le « buzz » dans les réseaux sociaux et n’a pourtant donné lieu à aucune réaction négative dans les cercles du pouvoir à Riyad.
Comme l’a souvent répété le Premier ministre Binyamin Netanyahou, les choses commencent à changer dans certains pays arabes du Proche-Orient pra rapport à Israël.
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