La députée Meirav Michaeli, n°3 du Parti travailliste (sur trois députés…) demande au secrétaire-général du Parti travailliste Amir Peretz d’organiser des primaires afin de désigner un nouveau chef au parti. Elle s’est lancée dans une violente attaque contre le ministre, l’accusant d’avoir mené le parti dans des « profondeurs jamais atteintes » au point de mettre en péril son existence même. Il est vrai que les sondages donnent raison à la députée : depuis des mois, le Parti travailliste n’atteint pas le seuil d’éligibilité dans les sondages, et la seule manière pour lui de rester sur la scène politique sera de s’allier à Bleu-Blanc.
Meirav Michaeli n’a pas de mots assez durs pour Amir Peretz, ministre dans le gouvernement Netanyahou après avoir juré qu’il n’en serait rien : « Vous avez sapé le renom du Parti travailliste, vous avez créé une déchirure entre les députés et les électeurs, vous avez effrontément menti aux électeurs, vous avez fait entrer le parti dans le gouvernement d’un inculpé, le pire gouvernement qu’Israël ait connu ».
Elle va plus loin encore : « Vous et votre associé (Itzik Schmuli) ne faites plus partie du Parti travailliste, vous avez sué pour faire partie de Bleu-Blanc (…) Vous êtes évidemment libre de changer de parti comme vous l’avez déjà fait par le passé. Le Parti travailliste a besoin de forces nouvelles, de nouveaux leaders qui ne seront pas intéressés à s’accrocher à un autre parti mais de rénover le leur et mener l’Etat d’Israël vers l’avant ».
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