La paracha tire son nom du principal protagoniste d’une révolte contre Moïse. Dans sa grandeur, le Maître d’Israël tente d’abord la conciliation[1] :
« Moïse envoya quérir Dathan et Avirâm, fils d’Eliav ; mais ils dirent : “Nous n’irons point.” »
Rachi en tire l’enseignement suivant :
Moïse envoya : D’où l’on apprend que l’on ne doit pas s’obstiner dans une querelle[2], puisque Moïse leur proposait une réconciliation avec des paroles de paix.
C’est une grande leçon qu’offre ici Rachi. La querelle est le plus grand des dangers pour le peuple d’Israël et elle met bien souvent en péril le bon fonctionnement des communautés et des organisations, voire de la société tout entière.
Qora‘h, Dathan et Aviram ont refusé la conciliation que leur proposait Moïse et leur fin a été dramatique.
Mais, bien souvent, le drame est d’autant plus grand qu’il met fin à tous les projets dignes d’éloges de ses protagonistes.
Apprenons de Moïse notre Maître à être prêts toujours à la conciliation, sachant aussi que conciliation ne signifie pas démission face au devoir ni accommodement avec le mal.
[1] Nombres xvi, 12.
[2] Sanhédrin 110a.
Extrait de l’ouvrage du Rav Shaoul David Botschko ”A la table de Shabbat”
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