Le fameux sommet de Bahreïn, volet économique du Plan Trump pour un règlement du conflit du Proche-Orient, s’est ouvert mardi soir. Cette conférence internationale se tient sous les auspices du roi de Bahreïn Hamad ben Issa al-Khalifa et accueille plus de trois-cent hommes d’affaires et de très nombreuses personnalités diplomatiques.
Jared Kushner, co-responsable de la partie américaine avec le secrétaire au Trésor Steve Mnuchin, a souhaité l’établissement de la paix entre Israéliens et ‘Palestiniens’ et souligné qu’il “fallait un changement dans la manière de voir les choses”. Kushner n’a pas manqué d’égratigner les dirigeants ‘palestiniens’, notant que la population ‘palestinienne’ est restée trop longtemps bloquée du fait “de conceptions du passé de la part des politiques”.
Malgré le refus constant de l’Autorité Palestinienne de se rendre à Manama, le gendre du président Trump a assuré l’assistance que “les Etats-Unis n’ont pas abandonné les Palestiniens”. Il a indiqué que le volet économique sans suite politique ne servira à rien mais a répété que la phase économique était une condition indispensable et préalable pour établir une paix future.
Jared Kushner s’est surtout adressé aux hommes d’affaires ‘palestiniens’ qui sont venus et leur a dit que cette conférence était d’abord et avant tout pour leur population. Il a également précisé qu’aucune question politique ne sera abordée lors de ce premier sommet.
Comme annoncé, aucun représentant officiel de l’Etat d’Israël n’est présent, mais des personnalités de la société civile sont là. On note par exemple Yoav (Poly) Mordekhaï, ancien coordinateur des activités du gouvernement dans les Territoires, qui parle parfaitement l’arabe, le directeur-général de l’hôpital Shiba Dr. Itshak Kreiss, le Pdg de Nokia Israël Arik Tal, qui avait aidé à l’établissement de réseaux cellulaires en Judée-Samarie, le philanthrope Sylvan Adams ou encore le propriétaire du groupe Ampa Shlomi Fogel.
Discours de Jared Kushner traduit en français par I24: cliquez ici
Photo Hadas Parush / Flash 90
Un nouveau regard … comment ne pas l’encourager ?
L’Europe craint un accord Arabes-Israéliens depuis toujours , elle y perdrait trop et dans plusieurs domaines ,comment ne pas le comprendre? Mais il faut aussi beaucoup de courage pour les deux parties en cause.
Bonne chance .