En 2011, le gouvernement israélien a décidé que la construction d’un deuxième aéroport international, en plus de celui de Ben Gourion, était une nécessité nationale qui devait être réglée urgemment.
Il y a six mois, le gouvernement a rejeté la proposition de le localiser dans Emek Yizreel. Il a alors été décidé de constituer une commission qui devait étudier les différentes options possibles.
Selon le site Calcalist trois angles sont analysés. Le premier est la superficie du terrain disponible pour construire un aéroport qui devrait accueillir entre 15 et 20 millions de voyageurs par an.
La commission cherche, ensuite, à savoir s’il n’est pas possible d’agrandir les aéroports existants. Elle estime que certains pourraient être aménagés afin de recevoir un plus grand nombre de voyageurs pour des vols autour de la Méditerranée. Un des membres de la commission a déclaré à Calcalist que l’aéroport de Haïfa répondait à cette option. Mais ce n’est pas l’avis de la majorité de la commission.
La troisième idée est celle d’une île artificielle dans la Méditerranée. Mais la profondeur de la mer qui est déjà importante près des côtes rend le projet très difficile, très coûteux et donc peu réaliste. La commission l’a défini comme une possibilité de long terme, lorsque les technologies auront évolué et permettront de réaliser ce projet plus facilement.
La commission doit se prononcer d’ici un mois et demi suivant quatre critères: infrastructure de transports, faisabilité économique, réglementations et environnement. A priori c’est la faisabilité économique et l’environnement qui pèseront le plus dans la balance.
Certaines voix s’élèvent pour situer ce nouvel aéroport dans le sud, mais toutes les options présentées jusqu’à aujourd’hui dans cette région ont été rejetées par les services de sécurité.