Une question qui agite le monde des cosmologistes est celle de la forme de l’univers. Est-il fini ou infini? Par fini, ils entendent “limité, borné”. Et puis, a-t-il un bord ou non? Pour montrer qu’il ne peut pas y avoir de bord, ils utilisent un paradoxe. Imaginons qu’on homme soit debout sur ce bord et qu’il s’étire “de part et d’autre”; alors, où est son bras?
Le Maharal explique que l’univers ne peut être que fini, car seul D. est infini (האינסוף ב”ה). C’est une explication théologique, mais qu’en est-il de la Physique?
Un astrophysicien français, Jean-Pierre Luminet, propose une structure de l’univers très particulière, qui ne contredit en rien le Maharal. Evidemment ses calculs sont inaccessibles au profane, mais je vais essayer d’en donner un certain parfum.
Luminet parle d’un univers qui serait comme un labyrinthe forme de miroirs, un monde trompeur (Rav Na’hman ne disait pas autre chose), un monde dans lequel la plupart des objets célestes que nous observons, étoiles, galaxies, amas de galaxies, sont en fait des images d’un certain nombre de ces objets compris dans une certaine cellule de base. Quand nous observons deux galaxies dans des directions distinctes, il se pourrait que ce soit en fait la même, mais vue à des périodes distinctes de son histoire. La lumière a donc voyagé par des trajets différents, qui ont pris des temps différents (oui, tout bouge dans le cosmos).
Pour assoir sa théorie, Luminet a analysé le premier rayonnement émis par l’univers, 380.000 ans après le Big Bang, qui nous arrive aujourd’hui sous forme de rayonnement micro-ondes très froid. On l’appelle rayonnement fossile ou fonds diffus cosmologique. Luminet a effectué des simulations pour différentes formes de la cellule fondamentale, celle qui contient “vraiment” les objets célestes existants. Celle qui a donné les résultats les plus semblables aux observations du rayonnement fossile est un volume appelé dodécaèdre de Poincaré, volume à 12 faces (Image A).
Tel que nous voyons l’univers, la Terre est au centre de ce dodécaèdre et le reste est fait d’images de celui-ci. Toutes ces images sont des dodécaèdres, avec la Terre au centre! (Image B) Peut-être finira-t-on par voir la Terre parmi ces exoplanètes “lointaines” que l’on découvre constamment.
Lorsque la lumière sort du dodécaèdre par une face, elle rentre immédiatement par la face opposée, avec une différence de phase de 36 degrés.
Un instant, ce nombre 36 nous rappelle quelque chose? Oui, les 36 Justes grâce auxquels le monde se maintient. C’est aussi le double de la Gematria de חי, vivant. On va encore arriver à autre chose.
Un triangle d’or est un triangle isocèle dont l’angle au sommet mesure 36o. Les angles à la base mesurent donc 72o chacun (et 72=2×36). Et pour les amoureux de la trigonométrie, le cosinus de 36o est égal à φ/2, où φ désigne le nombre d’or (φ=1.61803).
Vous vous souvenez de ce nombre d’or? C’est l’aune à laquelle les grecs anciens décidaient si une forme est harmonieuse: un rectangle est harmonieux si le rapport de la longueur sur la largeur est égal à φ. Ils l’ont utilisé pour les façades de leurs temples, comme le Parthenon. On retrouve cette proportion dans les dimensions de l’Arche d’Alliance (2.5 coudées/1.5 coudées = 1.6), de l’Arche de Noé (50 coudées/ 3 coudées = 1.6), et encore d’autres cas.
Et puis un angle de 36o mesuré en radians donne π/5. Cette division par 5 est aussi présente partout. En particulier dans le pentagramme, cette étoile à 5 branches qui nous fournit les mesures de longueur de la Halakha (Image C).
Le rapport de deux segments successifs dans la ligne brisée est égal au nombre d’or; c’est le rapport de la coudée au pied, etc.
Et revenons à l’espace. Ce nombre d’or est aussi, en moyenne, le rapport des distances au Soleil de deux planètes “voisines” dans notre système solaire (Venus-Mercure, Terre-Venus, Mars-Terre, Neptune-Saturne, etc.).
Ce qui apparaît dans l’espace est présent dans le temps. On raconte que le Grec Methon remarqua que 19 années solaires comportent rigoureusement 235 lunaisons. C’est la base du calcul du cycle des années embolismiques dans notre calendrier (7 années de 13 mois et 12 années de 12 mois par cycle de 19 années). Cela donne un rapport de 19/235 = 0,0809 année par lunaison. Methon appliqua ce rapport comme coefficient à chaque année du cycle, 2×0.0809=0.1618 pour la 2e année, 3×0.0809= 0.2427 pour la 3e, etc. Pour la 20e année, on obtient 20×0.0809=1.6180, c’est-à-dire φ. Encore lui.
Une fois de plus, on note que le même système de références joue à toutes les échelles de grandeur dans le monde créé par D. Il y a toujours quoi découvrir, observer, étudier dans la Création, certaines constantes se révèlent. Dans notre livre (“Ladaat Baarets Darkekha 1”), nous avons appelé cela “la main dissimulée dans la nature”.
Comme l’a dit R. Yeouda Halevi: explore Ses réalisations חקור פעליו)). L’œuvre de Ses mains. Nous reparlerons de tout cela be”H.
Pr Noah Dana-Picard
scientifique mais non realise de la creation du monde , reduire la creatioon aux elucubrations d’un “scientifique ” équvaut a la négation de DIEU supreme.
Ce “savant ” imagine mais ne prouve rien , sinon il aurait prouvé “Dieu”
dans ce cas le Saint beni soit il lui aurait dit : Maintenant que tu m a trouve c’est a toi de te cacher et a moi e te trouver ”
C’est grandguignolesque et grotesque
Pour ma part, je trouve ca tres interessant. Retrouver le nombre d’or dans la Galaxie est un peu comme une signature divine.
C’est beau et quand la science s’accorde avec la thora, que demander de plus?