Une enquête diffusée hier soir (mercredi) dans l’émission Zman Emet sur la chaine Kan apporte des éléments de réponse à la question que se pose tout le pays: où était l’armée de l’air le 7 octobre?
Cette enquête dresse un tableau du chaos qui régnait pendant de longues heures ce samedi noir au sein de l’armée de l’air.
Le niveau d’alerte était au plus bas
La veille de Simhat Torah, tous les cadres de l’armée de l’air sont dans le bunker du commandement à la Kirya à Tel Aviv. En effet, une mission top secrète est en cours à l’étranger. Plus tard dans la nuit, la mission terminée, ils rentrent chez eux, y compris le commandant de l’armée de l’air, le général Tomer Bar.
Au même moment, les terroristes de la No’hba reçoivent l’ordre d’envahir le sud d’Israël. Pendant la nuit, des signaux ont été repérés par les soldates observatrices et par les renseignements militaires. Le Chef d’Etat-major et le chef du Shabak se parlent mais le commandant de l’armée de l’air n’est pas impliqué dans les discussions.
La seule chose que l’on demande à Tomer Bar est de transférer un drone du nord vers la zone de Gaza. Au sein de l’armée de l’air, cela ne suscite aucune inquiétude, il s’agit d’une manoeuvre qui est couramment exécutée.
Le niveau d’alerte de l’aviation est au plus bas cette nuit-là. C’est un jour de fête et le nombre d’appareils prêts à intervenir est réduit au minimum: deux drones – un dans le sud, un transféré du nord – deux avions de chasse dans le sud dans la base Ramon et au nord, dans la base Ramat David, se trouvent deux hélicoptères de chasse, prêts à décoller et qui ont besoin de 40 minutes pour atteindre la bordure de Gaza. Ce sont les seules forces aériennes prêtes à intervenir le 7 octobre au matin dans tout le pays. Pour qu’un autre appareil soit apte à décoller, il faut compter plusieurs heures de préparation.
La première défaillance vient du fait que les informations transmises par le drone au-dessus de Gaza n’ont pas été recueillies. Les informations arrivaient et personne au bout de la chaine n’était là pour les recevoir et les interpréter.
Les hélicoptères qui se trouvaient au nord, à Ramat David, reçoivent l’ordre de décoller à 6h53, soit 20 minutes après le début de l’attaque. Il leur faut encore 40 minutes pour arriver.
Un des pilotes de garde ce jour-là explique que l’ordre est arrivé au bout de 20 minutes parce qu’au départ, on pensait qu’il s’agissait d’une attaque de roquettes et dans ce cas, un hélicoptère ou un avion de chasse ne peuvent jouer aucun rôle. Ce n’est que lorsque l’on a compris que des terroristes étaient entrés sur le sol israélien que les hélicoptères ont été appelés.
Un flou total
Les pilotes reçoivent leurs instructions uniquement des officiers qui se trouvent dans le bunker à Tel Aviv, à partir des renseignements que ces derniers reçoivent. Or, ces renseignements ne sont pas arrivés puisque les bases militaires de la bordure de Gaza ont été décimées et qu’il n’y avait plus personne pour transmettre les informations. La situation atteint des sommets d’absurdité. Les soldats qui se trouvent dans le bunker de l’armée de l’air n’ont pas le droit d’y entrer avec des téléphones ou d’avoir accès à internet et aux réseaux sociaux pour des raisons de sécurité. Même la télévision n’y est pas allumée. Toutes leurs informations proviennent des postes militaires à l’extérieur, qui avaient donc été réduits à néant. L’armée de l’air se trouve alors dans un flou total et alors que tout le pays, à l’extérieur voit à la télévision et sur les réseaux sociaux le massacre qui est en cours, les officiers de l’armée de l’air ne savent rien.
Un des officiers témoigne dans le reportage qu’il est monté à la surface à 14h30 ce samedi, il a ouvert son téléphone et a vu les pick-ups des terroristes dans Sdérot. Le commandant de l’armée de l’air, lui-même, n’a eu connaissance du festival Nova qu’à 16h20.
Le lieutenant-colonel Shahar, le premier pilote d’hélicoptère à être arrivé depuis Ramat David au sud du pays, raconte comment à 13h30 seulement, il a appris qu’il y avait une fête à Reïm: ”Un des hommes au sol que j’assiste me demande de venir avec lui sur les lieux de la rave party. Je lui demande les coordonnées et ce que c’est ”rave party” je pensais qu’il me parlait en code”.
Le sous-général (rés) Yaron Rozen explique: ”Il faut comprendre comment fonctionne la force aérienne. Ce sont les forces à terre qui les dirigent. La force aérienne arrive de l’extérieur, elle n’est pas sur le champ de bataille. Or personne n’avait d’image globale des combats sur place. A partir du moment où la force terrestre s’est effondrée, nous n’avions plus de renseignements”. Pour lui, l’échec vient principalement du fait que l’armée de l’air ne disposait pas d’informations que n’importe quel citoyen israélien connaissait par l’intermédiaire des médias et des réseaux sociaux.
A cette situation de flou liée à la conquête par les terroristes des bases militaires à la frontière s’est ajoutée l’absence d’actions et d’initiatives de l’armée de l’air elle-même. Selon d’anciens officiers, même en l’absence d’informations qui remontent des troupes au sol, l’aviation possède des moyens pour récolter des renseignements, elle ne les a pas activés.
Les quelques avions de chasse qui sont mobilisés ce samedi matin sont alors envoyés vers des missions secondaires. Une partie est dirigée vers la plateforme de gaz au large des côtes du sud, d’autres sont envoyés dans le nord et d’autres vers des cibles dans la Bande de Gaza. Et pendant ce temps, les civils israéliens subissent un massacre sans précédent.
Un officier de l’armée de l’air qui a donné ces ordres reconnait aujourd’hui: ”Ce n’est pas normal que j’ai donné ces instructions alors que les gens se faisaient massacrer et violer dans les kibboutzim. Nous n’avons en rien contribué à l’effort de guerre dans les premières heures de ce samedi noir”.
Les quelques bombes lachées par un drone ou par un des hélicoptères de combat le sont d’abord dans des terrains vagues en espérant dissuader les terroristes mais demeurent sans aucun effet.
A cela s’ajoute des contretemps: dans la base Palmahim, il est 7h40 quand est pris la décision de faire décoller un avion de chasse. Un premier avion n’est pas apte à voler, une panne est détectée. Quand enfin, un second avion est préparé pour partir, le personnel s’aperçoit que la piste de décollage a été endommagée par une roquette du Hamas. Il s’avère que l’organisation terroriste disposait de renseignements précis sur les bases de l’armée de l’air, en particulier sur la localisation des pistes de décollage. Un officier témoigne: ”Nous avons commencé à déblayer la piste à mains nues pour que l’avion puisse décoller. Il y avait des alertes sans cesse, tout le monde était hystérique. Vingt minutes plus tard, l’avion décolle mais il était déjà trop tard pour les habitants de la bordure de Gaza”.
Quel impact du mouvement de protestation avant le 7 octobre?
Impossible de ne pas se demander si le mouvement qui a appelé à arrêter de servir en milouïm, particulièrement au sein de l’armée de l’air, en raison de la réforme judiciaire, n’a pas contribué à l’échec du 7 octobre.
Dans les semaines qui ont précédé, des centaines de pilotes ont affirmé qu’ils ne viendraient plus s’entrainer. Un pilote qui rate ne serait-ce que deux semaines d’entrainement ne peut pas décoller immédiatement s’il est appelé, il doit passer d’abord une remise à niveau.
Le 7 octobre, tous les réservistes ont répondu présent même ceux qui n’étaient pas appelés, mais étaient-ils aptes à voler? Un pilote reconnait que lorsqu’il est arrivé, il n’était pas venu en milouïm depuis quelques temps et il ne pouvait donc pas partir immédiatement en mission.
Pourtant, les têtes de ce mouvement continuent aujourd’hui d’affirmer que leur mouvement n’a eu aucune conséquence sur la préparation de l’armée de l’air. Pour eux, il ne durait pas depuis assez longtemps pour en avoir une. Ils affirment qu’il est facile aujourd’hui de les montrer du doigt et considèrent qu’ils servent de boucs émissaires.
Un dilemme insoluble: la procédure Hannibal pour des civils?
Le lieutenant-colonel Shahar, pilote d’hélicoptère, raconte le dilemme auquel il a été confronté dès qu’il s’est approché de la zone de combat: il était impossible de définir avec certitude s’il voyait des terroristes, des soldats de Tsahal, des civils. Par ailleurs, l’armée de l’air n’attaque jamais sur le sol israélien, pour le faire, il faut obtenir des autorisations exceptionnelles que Shahar demande aussitôt, mais elles mettent du temps à arriver. Dans un premier temps, la hiérarchie de l’armée de l’air, peut-être par manque de compréhension de la situation, s’entête à se plier à toute la procédure relatives à ces autorisations, retardant l’intervention sur le terrain.
Shahar prend alors l’initiative de tirer, sans attendre les permissions. Il tire d’abord sur un terrain vague pour tenter d’effrayer les terroristes puis sur la base du bataillon de Gaza de l’armée israélienne.
Les pilotes arrivés par la suite voient des véhicules, comprennent qu’il y a aussi des otages et ne tirent pas de peur de tuer des civils israéliens. Ils assistent impuissants à l’enlèvement d’otages et les voient se faire emmener dans la Bande de Gaza.
A 10h du matin, arrive un ordre dramatique. L’officier Y. témoigne: ”A 10h du matin, le commandant de l’armée de l’air arrive et me chuchote à l’oreille de donner l’ordre de tirer sur tout ce qui bouge des kibboutzim en direction de Gaza dans un périmètre d’un kilomètre de la frontière. Nous avons tous compris la signification de cet ordre. Lorsqu’on autorise un tel tir on comprend que l’on peut tuer des otages. Personne n’a officiellement déclaré l’application de la procédure Hannibal, mais c’est ce que cela voulait dire. C’est très sensible, nous ne savons pas qui a été tué et où, mais nous avons pris le risque”.
Jusqu’à aujourd’hui, personne ne sait si des civils israéliens ont été tués par ces bombardements et si oui combien.
C’est bien là toute la problématique à laquelle était confrontée l’aviation ce 7 octobre. A 13h30, 60 appareils de l’aviation survolent la bordure de Gaza mais comment agir? ”Il aurait fallu tout bombarder?”, interroge le sous-général (rés) Yaron Rozen.
Les leçons seront-elles tirées?
Pour la plupart des officiers interrogés, l’armée de l’air a lourdement échoué le 7 octobre. D’abord parce qu’elle n’était pas préparée à un tel scénario. L’ancien pilote de chasse, Ofer Shalev, questionne: ”Qu’ont-ils pensé quand ils voyaient les manifestations à la frontière avec 30000 personnes? Ils ne se sont pas demandés ce qui arriverait si un jour elles parvenaient à franchir la frontière?”.
Ensuite, en temps réel, l’aviation a failli à sa mission: celle d’empêcher l’événement de commencer en étant présent dès les premières minutes pour éviter d’en arriver à une situation hors de contrôle.
”Nous avons échoué”, reconnait la mort dans l’âme Yaron Rozen, ”Des citoyens étaient dans la détresse, ils ont subi des atrocités, même les terroristes de la No’hba nous attendaient. Ils étaient sous le choc de ne pas nous voir. C’est notre échec. Et l’image des terroristes qui regardent le ciel et qui ne comprennent pas pourquoi nous ne les attaquons pas, c’est ma plus grande frustration. Comment cela nous est-il arrivé? Comment avons-nous échoué à les arrêter?”.
Hawedai !!!
Arrêtez avec les “où était”, c juste du grain à moudre pr le hamas et le hezbollah.
Où étaient les gens enlevés ou assassinés le jour de Simha Thora ??
On peut en faire des tonnes comme ça.
Aujourd’hui ce qui importe, ce qui est vital est de retrouver les otages, vivants ou morts, pr les ramener à la maison.
Après on verra. Point barre et basta !
Non l’armee les chefs tous ceux qui se pavanaient a la qyria a tel aviv. Tous ces gauchistes la savaient ce qui se passait et j’ajouterais qu’il laissaient du temps our reagir donc d’apres comme l’a dit le reporter ils etaient en communication. avec qui ? Probablement avec le responsable de tout ce massacre
C’est un très très gros Film de Science Fiction que l’on veut faire avaler au Peuple.
Qui c’est qui à dit
Plus Menteur que moi tu Meures.
Qui Croire ,?????
Nos Frères et Soeurs sont MORTS pour non Assistance.
Nos Otages deviennent un Symbole .
Le proverbe dit aussi
Quand tu veux Embrasser , tu sais
comment faire ..
A force de tirer la couverture a soi , tous se retrouvent Responsables !!!
je pense a barak ou a gantz ou meme yair lapid qui telephonait a la kyriat pour bloquer les communications mais on le saura un jour
Devant les attaques mortifaires du hesbolah les responsables Israëliens sont responsables de la morts de nombreux civils Israëliens
Comment le ministre de la guerre a t il.pu faire confiance au pire ennemi d Israël ? Les choses ont elles changées depuis ? Hélas ! Je ne le crois pas. Les membres du gouvernement s attardent à des discutions sans fin….des ministres commettent.d immenses ereurs provocatrices qui devraient le destitué de son rôle de ministre
On a l impression. que l armée Israëliene à des représentants confus. Il.y a Natanyahou aux commandes il faut lui laisser sa responsabilité d agir on elimine le poison des terres d Israël et après on fait de la politique….mais actuellement c’est le contraire qui se passe.
Une commission d’enquête d’état devra répondre aux questions après la guerre. Maintenant il faut se connecter sur la guerre et la terminer par une victoire décisive et instaurer une règle gravée dans le marbre selon laquelle tout ennemi qui attaque devra être anéanti complètement . Aucun cessé le feu ou discussion !
je suis totalement abasourdie par ce que je viens de lire. Il faut une commission d’enquete qui n’emqne pas de l’armee ni du politique et qui fasse la lumiere sur ce qui s’est passe en octobre (avant , pendant et apres le 7 octobre) pour eviter qu’une telle ctastrophe ne se reproduise. Mais pour le moment il faut atteindre les buts de guerre : supprimer le Hamas et liberer nos otages avant de nou attaquer au Hezbollah …
Je suis tetanisee d ‘effroi par cette enquete journalistique ! L ‘absence de synchronisation , de communication , de reaction des principaux responsables de cette catastrophe nationale doivent etre examinees a la loupe ! MAIS d ‘ABORD Israel doit terminer la guerre avec tous les objectifs vitaux et liberer les otages , ensuite il faudra passer a l ‘etape suivante menee par une commission d ‘enquete NEUTRE ! laquelle sera tres approfondie et surtout honnete . !!
La phrase essentielle est la question dans l’article : qu’ont pensé les officiers de l’armée de l’air en voyant des centaines de tonnes de déchets manifestants le long de la frontière, dans les semaines précédentes ?
La réponse des dirigeants jabotinskiens, c’est de les détruire avant que les déchets commencent à nuire. C’est aussi ce que préconise la Torah.
Mais l’abandon de la direction d’Israël aux dégénérés singeant les “droitdelhommistes” antijuifs occidentaux est la véritable cause non seulement du sinistre Simhat Torah, mais aussi de la persistance des attentats.
La dissolution du bagats et la pendaison publique de la salope Miarra, sont nécessaires
Notre plus grand ennemi est dans la maison : La gauche et surtout-surtout la maudite “Cour Suprême” les conseillers de Hashem !! Voilà pour qui ils se prennent. Nous soignons des terroristes qui assassinent nos frères et sœurs mais nous n’avons pas l’autorisation de les juger et les condamner à la peine capitale, la m…. Hayut l’a dit, elle et ces cons frères de la cour de m…. Israël n’a pas besoin d’ennemis, ils sont déjà parmi nous et les maudits d’en face le savent très bien et ils profitent de notre stupidité et ils ont raison. Que Hashem nous protège !