Dans un développement sans précédent révélé par des sources diplomatiques américaines au site Walla, l’administration Trump mène des négociations discrètes mais directes avec le Hamas concernant la libération des otages, et la possibilité d’un accord plus large pour mettre fin au conflit à Gaza, selon des sources proches du dossier.
La Maison Blanche a rapidement confirmé l’information, affirmant qu' »Israël a été consulté avant les discussions ».
Ces discussions représentent un tournant diplomatique majeur. Pour la première fois, les États-Unis engagent un contact direct avec le Hamas, une organisation classée comme terroriste par Washington depuis 1997. L’envoyé présidentiel pour les otages Adam Boehler a participé à plusieurs séries de réunions avec de hauts responsables du groupe à Doha au cours des dernières semaines.
Bien que centrées initialement sur le sort des otages américains, les discussions ont rapidement élargi leur périmètre, explorant la possibilité d’un accord plus global susceptible de conduire à une trêve prolongée entre Israël et le Hamas.
L’approche de l’administration Trump se distingue nettement de celle du président Biden par le fait qu’elle promeut des voies diplomatiques inhabituelles, multipliant les initiatives pour débloquer la situation.
59 otages sont toujours détenus à Gaza. L’armée israélienne estime que 35 d’entre eux ont été tués, tandis que les services de renseignement considèrent que 24 pourraient être encore en vie.
Le cessez-le-feu de 42 jours, initialement négocié comme première étape de l’accord, a expiré samedi sans perspective immédiate de prolongation. Israël a suspendu toutes les livraisons d’aide humanitaire et menacé d’ine reprise des combats sous dix jours si le Hamas n’accepte pas le plan Witkoff, qui prévoit la prolongation de la première phase avec la libération d d’un plus grand nombre d’otages.