L’ancienne députée Habayit Hayehoudi Orit Struck, habitante de Hevron a commenté l’accord qui se dessine entre Binyamin Netanyahou et Naftali Benett concernant la loi de régularisation.
Elle a félicité les habitants d’Amona pour leur combat mais aussi les ministres et députés Habayit Hayehoudi pour leur obstination concernant cette loi. Tout en se disant consciente de la douleur des familles d’Amona qui vont devoir quitter leurs maisons pour être réinstallées non loin, Orit Struck a énuméré la véritable révolution que constituera selon elle l’adoption et les mise en application de la loi de régularisation. Pour elle, il ne s’agit pas uniquement de la fin d’une menace de destruction qui pesait sur des milliers de maisons juives en Judée-Samarie, ni de la fin du jeu pervers joué par la Cour suprême et les organisations d’extrême gauche, mais cette loi aura des implications monumentales et historiques:
a) C’est la Knesset qui décidera de l’avenir du repeuplement juif en Judée-Samarie.
b) La loi israélienne reconnaîtra officiellement les habitants juifs de Judée-Samarie comme des Israéliens à part entière.
c) La loi israélienne reconnaîtra officiellement ce repeuplement comme une nécessité nationale qui mérite qu’on y investisse des moyens.
d) La Knesset reconnaît la responsabilité de l’Etat dans la situation que vivent de nombreux points de peuplement qui n’ont pas encore été régularisés. Leurs habitants ne seront plus considérés comme des « délinquants » mais comme des citoyens envers lesquels l’Etat a des obligations, notamment celle de régulariser leur statut.
Orit Struck souligne que tous ces acquis n’auraient jamais obtenus sans la lutte acharnée des habitants d’Amona qui aura permis d’obtenir une loi à laquelle les habitants de Judée-Samarie rêvaient depuis longtemps. Elle regrette bien-entendu qu’ils devront payer le prix lourd pour cette avancée et rappelle que depuis la création de l’Etat, les Juifs ont souvent dû renoncer à une « petite chose » afin d’obtenir plus tard quelque chose de plus grand.
« La douleur face aux images du départ des habitants d’Amona est légitime mais elle ne devra pas nous empêcher de nous réjouir face à l’acquis historique obtenu en contrepartie ».
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