À 70 ans, le Premier ministre Binyamin Netanyahou gouverne Israël depuis si longtemps qu’il a été surnommé « le roi Bibi ». En 1996, il était le plus jeune Premier ministre de l’histoire d’Israël et en 2019, il a battu le record de longévité à la tête du pays, dépassant le père fondateur de l’État David Ben Gourion.
Le fait que ses opposants ne l’aient jamais vraiment mis au défi démontre son efficacité politique, pense-t-on.
Cependant, je suis convaincu que Binyamin Netanyahou ne sera pas le nouveau Premier ministre.
Comment Binyamin Netanyahou s’est-il fragilisé ?
- Fin mai 2019, Binyamin Netanyahou a échoué à former une coalition et, pour contourner l’usage qui eût voulu que le parti de Benny Gantz lui succède, il a contraint la Knesset à voter la dissolution du gouvernement, conduisant à de nouvelles élections. Jamais un dirigeant n’avait échoué à établir une coalition au sortir des élections. C’est donc un Binyamin Netanyahou affaibli qui se lance dans ces nouvelles élections de septembre 2019.
- En pleine campagne électorale, le procureur général israélien Avichai Mandelblit a annoncé la procédure d’inculpation de Netanyahou pour « fraude, abus de confiance et corruption » dans trois affaires. Après trois ans d’enquête, l’audition de 140 témoins (dont cinq ministres) et un rapport de 800 pages, le Premier ministre sera convoqué le 2 octobre 2019 pour une pré-inculpation. Il est probable que de nouvelles « révélations » seront alors divulguées par les médias sur la teneur de ces dossiers.
Il est de notoriété publique que les menaces d’inculpation de Binyamin Netanyahou résultent d’un acharnement de la police, du système juridique, des médias et des partis d’opposition afin de l’empêcher de diriger le pays. Cependant, le Premier ministre sera convoqué une quinzaine de jours après le prochain scrutin, en vue d’une inculpation.
- La loi garantissant l’immunité parlementaire à Binyamin Netanyahou ne pourra pas être adoptée à temps par la Knesset afin de le mettre à l’abri, au moins temporairement, contre les poursuites judiciaires. Dans cette perspective, il devrait y avoir une réaction des autres partis de droite et « un risque de rébellion au sein du Likoud, qu’on commence à percevoir … Pour l’instant, les gens restent encore assez discrets mais s’il échoue encore en septembre, les couteaux vont commencer à sortir », estime le politologue israélien Emmanuel Navone.
La vraie raison de la fin de carrière de Netanyahou:
« Bibi » s’est bâti une stature d’« homme de la sécurité ». S’il joue sur un discours ultranationaliste en multipliant les messages en faveur de la Judée et de la Samarie, s’il s’est rendu à Hébron avant de promettre d’annexer une partie de la Samarie, derrière cette façade se dissimulent des décisions majeures qui ont lourdement affaibli l’État.
Bien sûr, chacun a ses faiblesses. Mais à la tête d’un État, les conséquences sont terribles.
Le protocole d’Hébron:
Le protocole d’Hébron a marqué le début du retrait d’Israël de ses grandes villes saintes comme Hébron, Bethléem… Conclu du 7 au 17 janvier 1997 entre Binyamin Netanyahou, Yasser Arafat et le secrétaire d’État américain Warren Christopher, cet accord entérinait le redéploiement de Tsahal depuis Hébron, ville historique du peuple juif qui abrite le tombeau des Patriarches. Cet accord a provoqué la division de la ville, et a surtout constitué le premier abandon par Israël d’une ville symbole du peuple juif. Le roi David y avait été consacré roi avant de régner sur Jérusalem.
Les accords de Wye:
Appelés Oslo II, les accords politiques de Wye Plantation signés le 23 octobre 1998 entre Yasser Arafat et Benjamin Netanyahou ont résulté en de nouvelles évacuations israéliennes sur 31 % de la Cisjordanie.
Le gel des implantations en Judée Samarie:
Il ne fait aucun doute que peu d’hommes politiques israéliens auraient pu résister autant que le fit Binyamin Netanyahou aux pressions de Bush et d’Obama. Cependant, malgré les dénégations de Netanyahou, Washington a imposé un gel des implantations, implicitement reconduit, qui a permis tous les drames qui ont vu des familles juives expulsées de leurs habitations.
Il faut préciser que le gel des implantations n’a ni apporté la paix, ni le calme. Plutôt une division, et un trauma dans la population israélienne. Certains spécialistes attribuent la hausse du prix du logement au fait justement de l’arrêt des constructions israéliennes en Judée-Samarie.
Binyamin Netanyahou gouverne avec la gauche:
Binyamin Netanyahou a formé plusieurs gouvernements avec des ministres aujourd’hui à gauche, comme Tsipi Livni, et à l’extrême gauche comme Ehoud Barak, son supérieur à l’armée.
« J’ai donné l’ordre à l’armée de poursuivre les frappes massives contre les positions terroristes à Gaza. »
C’est un leitmotiv du Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou.
Certes, ni Avigdor Liberman (ex-ministre de la Défense) ni les différents chefs d’état-major comme Benny Gantz, Moché Yaalon ou Gabi Ashkénazi n’ont fait mieux, tout généraux qu’ils sont.
Des milliers de roquettes se sont abattues en territoire israélien, dont la majorité ont été interceptées par le système de défense. En contrepartie Tsahal a frappé des milliers de « cibles », ce qui nous laisse volontiers imaginer que Gaza s’est transformé en gruyère, mais ce n’est pas le cas. Après quoi le Premier ministre adresse ses condoléances aux familles, et les pluies de roquettes de Gaza continuent de s’abattre sur les villes israéliennes.
« Israël semble capituler devant les exigences du Hamas, plus que dans le passé, précisément quand le niveau de violence augmente – avec des attaques de roquettes, des ballons chargés d’explosifs, des tentatives d’infiltration en Israël depuis Gaza, des manifestations violentes à la frontière » (Avi Issa Charoff, Times of Israël, 25 août 2019).
Qu’est-ce qui différencie le roi Saül du roi David ?
Le parcours du « roi Bibi », Binyamin Netanyahou, ressemble étonnamment au destin extraordinaire et dramatique du premier roi d’Israël, Saül. Tous deux ont en commun de n’avoir pu défaire les Philistins.
Saül combattait ses ennemis dans l’idée de les affaiblir, sans les vaincre. Et cette stratégie ne faisait que les renforcer, à tel point que les Israéliens étaient devenus l’objet de railleries incessantes. David, lui, releva un défi impossible devant Goliath, le champion des Philistins, et sa victoire fut totale.
« Saül était un grand en Israël, mais on lui préfère David » (Manitou, Bechalakh, 1987).
Photo Elie Mandelbaum / Flash 90
Benjamib Nethanyahou n’a pas pu former de coalition parce que la nouvelle droite a été éliminée de justesse par les tricheries des partis arabes que la commission electorale a couvert et parce que bizarrement Lieberman s’est trouve de nouveaux “copains”. Nethaniahou a alors provoqué la dissolution de la knesset sans passer la main à Ganz et ainsi il n’aurait pas respecté les règles mais peut-on s’attendre sérieusement à ce qu’un adversaire respecte les règles lorsque l’on ne les respecte pas soi-même ? Il s’est passé quelque chose d’illégal entre Lieberman et kakhol lavane et il se pourrait bien que les électeurs d’Israël Beitenou présentent l’addition à Lieberman le 17 septembre 2019 car eux aussi ont été trahis par son attitude.
Non ce n’est pas moi qui ai écrit cet article.
Il est évident et clair que c’est Binyamin Natanyaou, a force de compromis avec la gauche, le hamas et les (faux) palestiniens, qui a terriblement influencé (en mal) sur la vie sécuritaire des israéliens.
Il est évident que Binyamin Natanyaou a pris et prend en otage une grande parti de l’électorat de droite avec le chantage “acceptez moi sinon il y aura pire”.
En regards des décisions qu’il a pris ces dernières années, le scepticisme sécuritaire est plus qu’a l’ordre du jour.
On peut supporter une assiette a moitie vide mais pas une vie a moitié en danger.
Ses décisions ou non décisions nous ont fait oublié que l’état d’Israël doit être un état juif (avec sa religion et culture) avant tout ce qui pour preuve avait encore été encore revendiqué a des fin électoralistes.
Les beaux parleurs ou faux décisionnaires n’ont jamais été le panache des grands.
Ce n’est pas donné a tout le monde d’être premier ministre en Israël, mais si quelqu’un le désire il doit être a la hauteur pour tous ses citoyens et surtout l’avoir prouvé, non pas dans l’attentisme mais dans l’action.
C’est bien joli tout ça mais ça ne nous dit pas si Bibi est le Roi Shaul qui est le Roi David !!! Bibi a accompli des grandes choses pour Israël c’est indéniable et à l’heure actuelle, je ne vois personne qui ait l’envergure pour affronter les défis auxquels il est confronté !
Ou est le Roi David ???
Ce n’est qu’une opinion qui vaut ce qu’elle vaut. Une autre opinion dit qu’il sera le prochain premier ministre simplement parce que malgré toutes les attaques, les intrigues et les trahison s pour le faire tomber, il a néanmoins le soutien de la majorité des israéliens et de l’opinion publique
Lle rav kadouri avait dit avant de mourir que bibi serait le dernier premier ministre d Israël.
Et qu après le madhiah se révélera.
Donc….
C’est une opinion qui se respecte avec de bons arguments . Cependant , on ne coupe pas la tête d’un Roi simplement parce qu’il faiblit sous les coups . Ce qui prouve d’ailleurs qu’il est grand . Il faut au contraire , le renforcer par une vraie droite , non laïque , fière de son identité juive avec ses valeurs morales qui s’envolent dans le monde occidental .
@Meïr : Non “on ne coupe pas la tête d’Un Roi parce qu’il faillit sous les coups” mais un Roi élu par D’ ne connaît que la réussite!!!! Le Roi Shaoul a été rejeté par D’ et à sa place, D’ a choisi David pour l’éternité. Parce que Shaoul a désobéi à D’. D’ lui avait demandé d’anéantir Amalek. Le Roi Shaoul a eu pitié et a gardé le roi Amalek en vie. D’ a dit au prophète Samuel (ou Nathan) de dire à Shaoul ‘qu’Il le rejette” . D’ a choisi le Roi David, le Doux Chantre d’Israël qui a écrit pour D’ les Téhilim (= les louanges) car david a TOUJOURS OBEI A D’. C’est là la différence entre le Roi Shaoul et le Roi David, Melekh HAI VE KAYAM. Son descendant, Le Mashiah Ben David est là; il sait qu’il est le Mashiah “depuis l’an 2000 mais il n’a pas reçu l’ordre de D’ de se manifester alors de ce fait, il ne peut pas se manifester”. Sa révélation se fera en une fraction de seconde, d’un coup sec. le Mal disparaîtra pour toujours, les malades guériront, il n’y aura plus de famine dans le monde, ni de corruption. Il y aura une ère de PAIX universelle.
C’est très étrange de lire dans Le Petit Hebdo, cet article qui régale les tarés gauchistes de Times Of Israël.
Quoique… en effet, notre ami Shraga n’a fait que reprendre ça dans une poubelle de gauche…
Je ne dis pas que je suis contre les idées de Liebermanj, bien, au contraire. Mais je suis contre sa manière d’agir.
Quand on est en danger, on ne se querelle pas en interne.
Le probleme est que je ne vois pas d’alternative à Bibi, exceptée peut etre Ayelet Shaked qui est loin dans les sondages malheureusement.
Il fautr bse resoudre à voter Likoud, malgré ses mauvais cotés, en particulier sa timidité dans l’action, et sa politique ultra liberale. En outre, Bibi a le soutien de Trump, ce qui est vital pour Israel
Un homme ne reconnait la valeur de sa mere que lorsque son pere lui ammene une maratre!!!
A bon entendeur.
Monsieur le journaliste
Il me semblait avoir compris qu’in journaliste doit se limiter à transmettre l’information. Là cependant, vous prophétisez, donnez votre avis au regard de votre interprétation des faits… En bref, vous n’informez pas mais vous passez bien au-dessus de votre éthique journalistique. Monsieur, Israël n’est pas un pays comme les autres bien que l’exil cherche à tout prix à nous faire croire le contraire. Il y a des choix politiques qui peuvent être dangereux pour la Terre et pour le peuple comme ceux qui ne cherchent qu’à évincer Netanyaou pour laisser le pays entre des mains ennemies. Le problème de Netanyahou c’est qu’il élève le pays, qu’il oeuvre pour la paix, qu’il signe des accords avec d’autres pays pour vendre les savoir-faire de notre Terre… et j’en passe… Le problème que subit Netanyahou c’est d’être jalousé, envié jusqu’au point d’insupportabilité de ses détracteurs. Son problème c’est sa réussite. Pourtant la Torah interdit à un Juif d’envier ce que son prochain possède, elle interdit aussi de garder rancune et de se venger. L’exil touche à sa fin et on ressent déjà les prémices de la Gueoula mais il y a toujours ceux et celles qui cherchent à retarder le processus de dévoilement de celui qui va apporter la vérité dans ce monde.
HM décidera qui sera le premier ministre le 17 septembre
wait and see
Le système électoral israélien est bien foutu.Le seul réel problème, ce n’est pas la gauche, qui existe sous d’autres tendances parmi les Juifs, autant sur leur Terre qu’au dehors.Le vrai problème, c’est que, contredisant les admonestations de l’Eternel, nous avons non seulement laissés les peuplades à chasser sur place,!!!, mais nous leur avons donné des droits de vote, bouquet garni avec la nationalité israélienne !Une peuple de “rien”, sorti de nul part, que tu ne connais ni d’hier, ni d’avant-hier !Exactement textuellement celui-là.Il faut se réveiller.
c’est une opinion … pour moi, elle ne vaut pass plus que les sondages.Effectivement Netanyahu a commis certaines choses regrettables a nos yeux aujourd’hui mais alors tout le monde voulait croire a la paix en organisant la Judee Samarie et Hebron … .et avec Obama il a resiste comme il a pu.
Aujourd’hui, il discute avec Trump et avec Poutine … pendant que Lapid rencontre Macron.
Je fasi confiance aujourd’hui en Netanyahu et surtour pas a la bande des 4
Le messie ben David était Salomon, l’homme de la paix. Si l’on prend les rois d’Israël souverains pour les archétypes, effectivement Netanyahu est un réincarnation du roi Saül.