Plus le temps passe, plus on célèbre les anniversaires et on se souvient. Heureusement que ces moments de pause existent dans cette course contre la montre, où l’on pense que les objectifs que nous poursuivons sont indispensables et prioritaires.
On fête cette semaine deux dates importantes : la première est celle de l’opération Entebbe, il y a 43 ans, avec le souvenir d’un de ses héros, hélas tombé pour sauver des otages des mains de terroristes. Il s’appelait Yoni …Yonathan Netanyahou était le chef de la fameuse Sayeret Matkal, le commandant de ces soldats qui n’ont pas peur de braver la mort pour sauver la vie.
Ces mêmes militaires de cette unité d’élite étaient il y a 8 mois en plein Gaza. On raconte qu’ils ont été interceptés par des soldats du Hamas à cause de certaines erreurs de préparation. D’après le rapport très détaillé et même très critique de l’armée, la seule chose qui les a sauvés d’une issue tragique, ce fut leur bravoure. Le sang froid avec lequel ils se sont battus au fin fond du territoire ennemi, permettant à l’hélicoptère venu du ciel, de les sauver sans abandonner le corps de leur ami, tombé sur place.
On se souvient aussi, cette même semaine, il y a 5 ans, le début de la guerre de Tsouk Eytan. En voyant chacune des photos de ces jeunes entre 18 et 20 ans, on ne peut que pleurer et leur dire merci. Merci, soldats de Tsahal qui avez donné votre vie pour que la nôtre soit paisible, normale, joyeuse. Alors oui, on doit se souvenir de ces 68 soldats partis fouler cette terre maudite et qui n’en sont pas revenus vivants.
On ne peut que s’incliner devant tous ces généraux pour la plupart à la retraite, qui ont mené les guerres d’Israël. Et les voilà pour certains, entrés dans l’arène politique. Ils se sont tus toute leur vie, agissant dans le plus grand secret au péril de leur existence, pour cette terre qu’ils aiment. Mais soudain les langues se délient et pour gagner leur nouveau combat électoral, ils se sentent obligés de calomnier à longueur de journée ceux qui furent leurs compagnons de guerre.
Nous entrons sans entrain, dans une campagne électorale que nous n’avons pas choisie.
On aimerait voir apparaître dans le ciel, cet hélicoptère venu nous sauver de cette embuscade à laquelle nous n’étions pas préparés et de laquelle, il faut espérer, nous sortirons sans trop de dommages.
Même Bilaam, a eu du mal à sortir de sa bouche une quelconque malédiction sur Israël. Passons-nous de toute
médisance, sur notre peuple comme sur notre terre, ce serait une opération à haut mérite et sans risque!
Avraham Azoulay