Les négociations pour la libération des otages se poursuivent de manière intense et si tout laisse à penser qu’un accord est imminent, rien n’est encore signé à l’heure qu’il est.
Le Hamas a donné oralement son accord sur le brouillon validé par Israël mais n’a pas encore officiellement accepté. Il prétend qu’Israël n’a pas fourni les cartes du redéploiement de son armée dans la Bande de Gaza et use de ce prétexte pour retarder son accord définitif.
Parallèlement, le ratio entre otages et terroristes libérés et les conditions dans lesquelles ces échanges auront lieu n’ont pas encore été précisément définis. Israël tient à savoir qui est encore en vie parmi les 33 otages qui seront libérés lors de la première phase, de cela dépend le nombre de terroristes qu’il sera prêt à libérer en échange.
Malgré ces blocages qualifiés de »techniques », les préparatifs s’accélèrent en Israël dans la perspective de l’accueil des otages qui seront libérés.
Un nom a été donné à l’opération: Dere’h Eretz (Le chemin vers la terre). Cette opération implique plusieurs protagonistes: Tsahal, le Shabak, la police, le ministère de la Santé, la Croix Rouge et l’Egypte.
Selon des informations publiées sur la chaine N12, l’opération consistera à déterminer avec précision le nombre d’otages libérés à chaque round, leur identité et leur état de santé. L’un des défis majeurs sera d’assurer la sécurité des otages lorsqu’ils seront transportés à l’intérieur de la Bande de Gaza. On se souvient des images d’attroupements lors de la libération des premiers otages en novembre 2023, avec souvent des foules hostiles qui faisaient craindre pour la vie des otages.
Cette fois aussi, c’est la Croix Rouge qui sera responsable du transport des otages libérés à l’intérieur de la Bande de Gaza. A la frontière, ils seront reçus par des hommes du Shabak et de Tsahal qui confirmeront leur identité et procèderont à un premier questionnaire. Sur place se trouvera aussi une équipe médicale qui donnera les premies soins si nécessaire, puisqu’une partie des otages libérés lors de la première phase sont malades ou blessés.
Selon les consignes du minstère de la Santé, les otages seront accueillis de 3 à 5 centres médicaux choisis qui sont des grands hôpitaux. Ils y recevront les soins nécessaires et seront hospitalisés dans des départements isolés et sécurisés. Les otages qui auront besoin de soins urgents seront transportés dans les hôpitaux du sud d’Israël, les autres dans le centre.