C’est sans aucun doute dans le cadre de l’ONU et de ses institutions annexes que le changement apporté par l’élection de Donald Trump se ressent concernant Israël. Pour la première fois depuis des années Israël a été retiré de l’ordre du jour d’une séance du Conseil de sécurité consacrée au Proche-Orient.
Il s’agit d’une décision courageuse qu’il convient de saluer de l’ambassadrice des Etats-Unis Nikki Haley qui doit présider cette prochaine séance et en a fixé l’ordre du jour.
Nikki Haley a suivi la logique des sévères critiques qu’elle avait émises récemment envers le fonctionnement du Conseil de sécurité et du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qu’elle accusait de mener une politique hostile et obsessionnelle à l’encontre de l’Etat d’Israël. “Cette fois-ci, nous devons nous concentrer sur les vrais problèmes qui déchirent le Moyen-Orient”, a déclaré la cheffe de la délégation américaine à l’ONU. La prochaine séance qu’elle dirigera se penchera donc sur deux questions fondamentales: le bain de sang qui se poursuit en Syrie et le soutien de l’Iran aux organisations terroristes telles que le Hezbollah et le Hamas.
Malgré un rapprochement tactique entre le président Trump et l’Autorité Palestinienne – pour ramener Mahmoud Abbas à la table des négociations – cette dernière s’est vu signifier que l’époque des initiatives unilatérales anti-israéliennes dans les forums internationaux est révolue.
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