Le Conseil de sécurité a finalement adopté vendredi soir une résolution condamnant les localités juives de Judée-Samarie, qualifiées « d’illégales » et demandant à Israël de stopper sans délai la construction dans ces territoires libérés en 1967 y compris à Jérusalem.
Alors que l’Egypte avait annoncé qu’elle retirait provisoirement la motion pour la présenter plus tard, peut-être après la départ de Barack Obama, l’Autorité Palestinienne a fait pression sur la Nouvelle-Zélande qui a présenté un texte similaire. Quatorze pays ont voté en faveur du texte et pour la première fois dans l’histoire des relations israélo-américaines un président américain n’a pas opposé son veto à une résolution anti-israélienne au Conseil de sécurité. Barack Obama a demandé à l’ambassadrice Samantha Power de s’abstenir, ce qui a permis l’adoption du texte. Le texte adopté demande à tous les pays membres de l’ONU d’établir une différence entre le territoire de l’Etat d’Israël et ceux « conquis » en 1967.
Les craintes du Premier ministre Binyamin Netanyahou étaient donc fondées quant à une volonté du président américain sortant d’infliger un camouflet à l’Etat juif juste avant de quitter la Maison-Blanche tant sa frustration est grande d’avoir trouvé face à lui un gouvernement israélien qui lui tient tête.
Immédiatement après le vote, le président élu Donald Trump a assuré: « Les choses vont changer après le 20 janvier! »
(Les réactions à ce vote font l’objet d’un article à part)
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