La députée Osnat Mark (Likoud) a annoncé avoir écrit une lettre à des nombreuses organisations féminines et féministes afin qu’elles condamnent sans réserves les exhibitions obscènes vues lors des manifestations de la rue Balfour, contre Sarah Netanyahou. On y a vu notamment des sexes masculins appelant l’épouse du Premier ministre à venir. Osnat Mark « s’étonne » du silence soudain de toutes ces organisations qui sont généralement promptes à monter aux barricades lorsque l’honneur des femmes est menacé. Dans sa lettre, Osnat Mark souligne qu’il n’y a pas de place pour de la violences sexuelle dans le cadre de ces manifestations et que ces gestes particulièrement obscènes doivent être condamnés avec la plus grande fermeté. « La pollution du débat public et la violence sexuelle ne font pas partie du cadre légitime de la liberté de protestation », conclut la députée.
Le silence de féministes extrémistes telles que Tamar Sandberg (Meretz) ou Meirav Michaeli (Parti travailliste) face à ces attaques inqualifiables contre Sarah Netanyahou sont une preuve de leur moralité sélective et à géométrie variable.
Le président de la Knesset dénonce ces scènes vulgaires

Le président de la Knesset Yariv Levin a lui-aussi dénoncé ces images obscènes lors des manifestations contre le Premier ministre et son épouse. Sur sa page Facebook il a écrit : « Imaginez-vous que ce soit le nom d’une proche parente qui apparaîtrait, ou celui de votre compagne ? C’est comme cela que se présente l’anarchie : lorsque la sécurité personnelle et le renom de quelqu’un sont la cible de la foule. L’incitation sauvage contre l’épouse du Premier ministre a sali son honneur et les pouvoirs publics se taisent. Les symboles de l’Etat sont vandalisés et blasphémé et les pouvoirs publics se taisent. Israël mérite un meilleur système judiciaire afin d’être plus démocratique et pour que le Premier ministre puisse remplir sa fonction sans que lui ou les membres de sa famille soient la cible d’attaques les plus viles et que pour les symboles de l’Etat soient respectés… ».
Photo Hadas Parush