Cet événement, qualifié d’historique, fait grincer des dents. En effet, la réconciliation entre les USA et Cuba, initiée par Barack Obama l’an dernier avec un réchauffement progressif de leurs relations diplomatiques, suscite des commentaires acerbes et des interrogations. C’est la première fois, depuis 88 ans, qu’un président américain se rend dans cet Etat communiste, où les droits de l’homme ne sont toujours pas respectés.
Obama est arrivé à Cuba dimanche soir en compagnie de son épouse Michelle et de leurs deux filles. Une délégation d’un millier de personnes comprenant notamment des élus et des hommes d’affaires américains les avaient précédés pour préparer cette visite. Le président US a été reçu à l’aéroport par le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez. Le président cubain Raul Castro ne s’est pas déplacé pour l’accueillir mais il doit le rencontrer dans la journée à la Havane où d’immenses portraits des deux hommes d’Etat ont été déployés dans les rues.
Ce voyage, soigneusement agencé par l’entourage d’Obama qui a préparé le terrain à de nombreux contrats commerciaux, aura sans aucun doute d’importantes retombées financières. Parmi les accords qui doivent être signés, il est prévu l’annulation de l’embargo économique imposé sur l’île depuis la ‘guerre froide’. Photo Maison Blanche – Aroutz Sheva
Ce président américain n’a vraiment aucun sens de l’honneur (sauf quand il s’agit d’Israël et de Netanyahu qu’il accusé en pleurnichant d’avoir été condescendant avec lui). Qu’a-t-il obtenu en contrepartie d’avoir fait table rase de 60 ans de politique américaine envers Cuba ? Des contrats juteux ? Oui mais encore…? Rien, tout simplement rien ! Et Castro qui ne vient même pas l’accueillir à l’aéroport, quel soufflet ! Cela montre bien le niveau et le sens des valeurs qui prévalent aujourd’hui à la Maison Blanche, et avec Clinton, ce sera pareil.