Face à une nouvelle administration américaine qui affiche sa ferme volonté de revenir à l’accord de Vienne, les dirigeants iraniens répondent par une attitude provocative constante. Kazem Gharibabadi, le représentant iranien à l’Agence internationale à l’énergie atomique a fait part à l’agence de l’intention son pays d’interdire les visites inopinées de ses inspecteurs sur les sites nucléaires, ce, dès le 21 février prochain, “si les parties autres parties prenantes à l’accord de 2015 ne respectent pas leurs obligations”.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saeed Khatibzadeh a également prévenu en ce sens. “Cela ne signifie pas la fin de toutes les inspections par l’AIEA (…). Toutes ces mesures sont réversibles si les autres parties changent de cap et honorent leurs obligations”, a-t-il ajouté, adressant ce message à une administration américaine qui souhaite tant renouer avec l’Iran. Il s’agit de l’application d’une loi votée l’an dernier par le Parlement iranien qui oblige le gouvernement à mettre fin le 21 février à ces “inspections-surprise” prévues par l’accord de 2015.
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Pas d’inspections surprises, donc bombardements surprises….