L’argentin Rafael Grossi, directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique, a exprimé son pessimisme face à l’attitude iranienne : “Il est de plus en plus difficile pour nous de négocier avec l’Iran sur la question du prolongement de l’accord d’inspection de ses sites nucléaires, et il sera difficile de prolonger l’accord actuellement en vigueur”.
Cet accord qui avait échu le 24 mai avait été prolongé d’un mois supplémentaire de haute lutte. Il prendra fin le 24 juin. L’inspection des sites nucléaires iraniens est un élément-clé dans la surveillance des activités nucléaires iraniennes et le fait que les Iraniens mettent des obstacles à ces inspections n’a pas besoin d’explications.
Depuis son entrée en fonction, Rafael Grossi se montre très sérieux et motivé dans son travail mais il a aujourd’hui face à lui une administration américaine et des pays signataires européens qui ne rêvent que de revenir à l’accord de 2015 et de reprendre les affaires avec l’Iran.
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