Comme annoncé par le Hamas, des milliers de provocateurs se sont une nouvelle fois amassés près de la frontière entre Israël et la bande de Gaza. Cette semaine, il s’agissait de mettre le feu à des centaines de drapeaux d’Israël, de lancer des bouteilles incendiaires et des charges explosives sur les soldats de Tsahal, et de tenter à nouveau en certains endroits de pénétrer sur le territoire israélien.
Malgré les multiples avertissements lancés par Tsahal, des terroristes ont tenté de forcer « pacifiquement » la clôture de sécurité en quatre endroits, et les soldats les ont repoussés en utilisant des moyens de dispersion de manifestants. Mais au nord de la bande de Gaza, une horde sauvage à failli réussir à entrer, ce qui a forcé les soldats à faire feu après les sommations d’usage.
Durant les affrontements, le porte-parole de Tsahal n’a cessé de lancer des appels à la population de Gaza pour qu’elle ne cède pas aux ordres du Hamas qui leur demande de « transgresser le vendredi par des actes terroristes ».
A Tsahal on craint également que le Hamas ne profite du désordre qui règne à la frontière pour perpétrer parallèlement un attentat d’envergure afin de couvrir l’échec relatif de ces manifestations répétées. L’Etat-major et les Renseignements militaires estiment que ces provocations se poursuivront au moins jusqu’au 15 mai, journée de la « naqba ».
Par ailleurs, le commandant de la brigade des Golani, général de brigade (rés.) Shlomi Binder a apporté son total soutien au soldat filmé en train de tirer sur un terroriste et le blessant. L’officier a apposé sa signature au bas du rapport d’enquête interne menée après la diffusion de la vidéo filmée par un autre soldat.
Photo porte-parole Tsahal
Shlomi Binder a souligné qu’il fallait établir une nette différence entre le tir lui-même qui était totalement justifié et effectué selon les consignes, et les commentaires moqueurs faits par quelquess soldats autour qui eux « étaient indignes et qu’il condamne ». Le commandant des Golani note que le soldat qui a tiré avait bien étudié la situation avant de tirer, renonçant à le faire tant qu’il y avait un risque de toucher une tierce personne. Puis il a tiré en direction des jambes du terroriste comme il devait le faire et l’a blessé au-dessus de la cheville.
Shlomi Binder rappelle également que la personne qui filmait était loin du soldat qui a tiré mais que la diffusion immédiate de la vidéo sur les réseaux sociaux a une nouvelle fois provoqué son effet pavlovien et montré du doigt Tsahal sans aucune perspective ni prise en compte du contexte. « Il est inadmissible de juger et condamner ainsi nos soldats qui sont dans une situation complexe et tendue, uniquement parce que les médias israéliens ou internationaux le font » conclut l’officier supérieur.
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