Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a une nouvelle fois frappé! Cette institution à l’hostilité légendaire à Israël a publié un rapport sur les événements qui se produits le long de la clôture de sécurité avec la bande de Gaza depuis mars 2018. Ce rapport décrète que la mort de 184 ‘manifestants Palestiniens’ doit être soumise à une enquête de la Cour pénale internationale de la Haye. Le Conseil des droits de l’homme n’hésite pas à accuser les soldats de Tsahal d’avoir « tiré délibérément sur des manifestants désarmés près de la frontière, dont des enfants et des journalistes » et il considère qu’il y a lieu de vérifier s’il ne s’agit pas de crimes contre l’humanité!
La commission d’enquête indépendante (sic) dépêchée sur place par le Conseil des droits de l’homme a « noté » que les snipers de Tsahal ont tiré sur six-mille manifestants « civils » dont la plupart « ne constitait pas une menace concrète ». Le rapport ne nie pas que certaines manifestations ont été violentes mais réfute contre toutes les évidences les accusations israéliennes quant à des terroristes armés qui se dissimulaient parmi les civils!
Dans ce rapport, le Hamas n’est égratigné que pour « n’avoir pas su empêcher les lancers de cerfs-volants et ballons incendiaires en direction du territoire israélien »! Comment aurait-il voulu l’empêcher alors que c’est lui-même qui en est à l’origine.
Devant une telle mauvaise foi, le ministre des Affaires étrangères par interim Israël Katz a déclaré: « Le théâtre de l’absurde qu’est le conseil des droits de l’homme a publié un nouveau rapport hostile et mensonger contre Israël. Il s’agit d’une rapport qui est basé sur des informations tronquées, sans aucune vérification sérieuse et dont le seul but est une fois de plus de clouer l’Etat d’Israël et Tsahal au pilori ainsi que de les priver du droit élémentaire à la légitime défense face au terrorisme meurtrier. Israël rejette totalement ce rapport. Aucune institution ne nous empêchera de nous défendre et d’assurer la sécurité de nos citoyens et de nos frontières. Ceux qui ont poussé jour après jour les habitants de Gaza à s’amasser près de la clôture de sécurité, y compris femmes et enfants, c’est à dire le Hamas qui prône la destruction de l’Etat d’Israël, doivent porter l’unique responsabilité de ce qui s’est passé depuis des mois ».
Dès la publication de ce rapport, l’Association de défense des droits du citoyen, officine pro-palestinienne, a appelé à la création d’une commission d’enquête nationale pour enquêter sur l’attitude de Tsahal face aux « manifestants palestiniens ».
Une autre ONG israélienne, Yesh Din, elle aussi très à gauche, appelle le gouvernement à modifier les consignes d’ouverture « afin que les soldats de Tsahal ne tirent plus sur des personnes qui ne constituent pas un fanger immédiat ». Avec la même mauvaise foi que le Conseil des droits de l’homme, Yesh Din affirme qu’il n’y aurait pas eu autant de morts et de blessés côté palestiniens si les soldats de Tsahal s’étaient conformés au droit international au lieu de le violer!!!
Photo Abed Rahim Khatib / Flash 90