La nouvelle loi sur le Sherout leoumi a été définitivement adoptée mercredi par la Knesset, par 41 voix contre 12. Il s’agit en fait d’une modification à la loi existante, et qui vise à supprimer les accords entre le Sherout leoumi et certaines ONG selon un critère simple: toute organisation qui reçoit des fonds de l’étranger et qui agit contre l’Etat d’Israël ou contre Tsahal ne pourra plus se voir attribuer des places pour des jeunes gens qui veulent effectuer un service national civil.
Le texte était proposé par Amir Ohana (Likoud) qui s’est dit extrêmement satisfait: “Il est inadmissible et absurde que nos jeunes effectuent une ou deux années de service national civil dans des organisations qui sont les agents locaux dans la lutte de la communauté internationale contre Israël et Tsahal. L’Etat d’Israël n’a pas à fournir de la main d’œuvre, gratuite en plus, à des ONG qui salissent l’Etat d’Israël et Tsahal à l’étranger, encouragent au refus de servir dans Tsahal ou appellent au boycott d’Israël. Nous avons décidé de ne plus rendre la vie facile à ces Chevaux de Troie. Ceux qui nous poursuivent, nous les poursuivrons!”.
Le directeur-général du mouvement étudiant Im Tirtsou, Matan Peleg, qui a lutté en faveur de cette mesure, s’est lui-aussi réjoui de ce vote: “Cette loi est un message adressé à tous ceux qui veulent utiliser la démocratie israélienne pour la détruire de l’intérieur”.
A l’opposé, comme il fallait s’y attendre, la députée Mikhal Rozhin (Meretz) a dénoncé cette loi: “Il s’agit d’un nouveau signe infamant dans la lutte implacable du gouvernement contre les organisations et associations qui se réclament de la gauche…”.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90