Comme on pouvait s’y attendre, les trois grandes chaînes de la télévision israélienne ont publié chacune mercredi soir leur sondage d’intentions de vote afin de voir l’effet de l’entrée dans l’arène de Guidon Saar. Il faut toutefois prendre ces sondages avec la prudence qui s’impose car l’histoire politique israélienne est riche de nouveaux partis créés qui ont suscité un engouement médiatique mais qui se sont rapidement tiédis voire refroidis. Il faudra donc voir l’évolution de l’opinion dans les semaines qui viennent pour voir si la carte politique a bel et bien été transformée en profondeur par le départ de Gideon Saar du Likoud et la création d’un nouveau parti de droite :
KAN-11
Likoud : 25
Saar : 18
Yamina : 17
Yesh Atid-Telem : 15
Liste arabe : 11
Shass : 8
Bleu-Blanc : 7
Yahadout Hatorah : 7
Israël Beiteinou : 6
Meretz : 6
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‘HADASHOT 12
Likoud : 26
Yamina : 18
Saar : 16
Yesh Atid-Telem : 15
Liste arabe : 11
Shass : 8
Yahadout Hatorah : 7
Bleu-Blanc : 6
Israël Beiteinou : 6
Meretz : 6
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‘HADASHOT 13
Likoud : 28
Yamina : 16
Yesh Atid-Telem : 16
Saar : 15
Liste arabe : 11
Shass : 7
Yahadout Hatorah : 7
Meretz : 7
Israël Beiteinou : 7
Bleu-Blanc : 6
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Ces trois sondages indiquent que sur le plan idéologique, le centre-droit et la droite sont plus importants que jamais et approchent des 80 mandats tous partis confondus. En revanche, sur le plan politique partisan, les cartes semblent totalement redistribuées – pour l’instant – et de nombreuses options s’offrent aux partis et aux “prétendants au trône”. Par ailleurs, dans aucun des sondages, Binyamin Netanyahou ne semble capable de former un gouvernement à cause de questions personnelles. Mercredi soir, Gideon Saar s’est rajouté à la liste de ceux qui disent refuser de siéger avec Binyamin Netanyahou dans un prochain gouvernement. “Je ne suis pas venu pour siéger avec lui, je suis venu pour le remplacer” a-t-il déclaré. Ce sont exactement les propos qu’avait tenus Benny Gantz avant les dernières élections…
Photo Illustration
Encore une mauvaise analyse qui est une redite des politologues incapables d’anticiper une situation pourtant évidente.
Le fait qu’il y ait un nouveau parti à droite n’est pas l’élément majeur de ce qui vient d’arriver avec le départ de Gidon Saar du Likoud.
L’élément majeur est que désormais, à droite comme au centre droit, tout le monde souhaite un changement à la tête du pays.
Ces sondages démentent clairement ce que pensent les bibistes et clarifient on ne peut mieux la situation. Le peuple est très majoritairement à droite et souhaite que ce soit un député de droite qui soit à la tête du gouvernement. Donc rejet de Lapid, ou Ganz, mais toutes les options sont désormais ouvertes à droite, pour l’instant Benett ou Saar sont en lice.
Si jamais ces sondages se concrétisaient lors des prochaines élections, il est clair que malgré les querelles d’ego, le “tir de barrage” se ferait à droite empêchant la formation d’une coalition avec le Likoud comme chef de file. Les partis orthodoxes qualifiés à tort de parti de droite, se retrouveront de fait dans une situation délicate et pourraient se retrouver dans l’opposition payant ainsi leur “fidélité” indéfectible au chef du Likoud.
Bon, encore une fois, il faut attendre et voir ce que Le Créateur du Monde a décidé de nous offrir.
Néanmoins, déjà, savoir que la probabilité du départ de Bibi à la tête de ce pays est en très nette hausse, c’est un petit miracle de Hanouka !
Est ce toutes ces querelles de chapelle seraient susceptibles de faire baisser le shekel face à l’euro ? Ce serait beaucoup plus intéressant pour les francophones qui ont élu domicile en Israël