Ceux qui croyaient que les élections passées, la rhétorique turque anti-israélienne aura cessé en seront pour leur frais. Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a émis les conditions de son pays à une “normalisation” (une nouvelle fois) des relations entre la Turquie et Israël: “Qu’Israël arrête de se comporter avec cruauté et cesse de massacrer les Palestiniens”.
Cette condition indécente vient d’un ministre d’un gouvernement turc qui mène actuellement une campagne militaire en territoires syrien et irakien contre les Kurdes, dont le nombre de victimes, souvent civiles, n’intéresse personne. et encore moins les autorités turques.
On se rappelle encore les propos du président turc Recep Erdogan à Londres, accusant Israël d’être ni plus ni moins un “Etat terroriste qui commet un génocide”. Une expression que les dirigeants turcs feraient mieux de manier avec prudence…
Mais dans ce conflit larvé entre la Turquie et Israël décidé il y a plus de six ans par Recep Erdogan, le noeud du probème est moins la rhétorique anti-israélienne du pouvoir turc que l’attitude de Jérusalem qui ne réagit pas à la mesure des calomnies et offenses répétées de la part d’Ankara.
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Banal. La Turquie islamiste d’Erdogan est un ennemi terrible d’Israel et tout geste de bonne volonté sera interprété comme un acte de faiblesse.