Le général de réserve Amiram Levin a officiellement annoncé mardi qu’il entre dans la course pour la présidence du Parti travailliste. L’ancien commandant de la région nord fait partie de ce groupe autoproclamé d’anciens officiers qui savent mieux que tojut le monde et se sont rassemblés au sein du mouvement « Officiers pour la paix et la sécurité ». Il s’agit en fait d’une officine de gauche qui a été très active durant la dernière campagne électorale, en vain fort heureusement. Depuis le déclenchement de la polémique à propos du mouvement Shovrim Shetika, Amiram Levin a nettement pris parti en faveur de cette organisation.
Lors de la conférence de presse qu’il a donnée pour annoncer ses intentions, il a reproché aux instances du Parti travailliste d’avoir trahi le parti et de le détruire de l’intérieur à force de combines, copinages et intrigues en tous genres. « Je refuse le fatalisme qui consiste à dire que la gauche ne reviendra jamais au pouvoir » a-t-il déclaré, promettant de combattre sur le plan politique tout comme il a combattu sur les champ de bataille. Il a attaqué le Premier ministre, lui reprochant d’être au pouvoir depuis trop longtemps: « Je te le promets Bibi, nous allons y mettre fin. Le 4 juillet prochain, après les primaires, le Parti travailliste sous ma présidence engagera une opération pour mettre fin à ton pouvoir et à ces années d’alarmisme et de paranoïa. Le Parti travailliste sous ma direction apportera espoir et sécurité à la population ».
L’ancien officier a clairement affiché ses positions politiques: « Nous allons démanteler des localités juives en Judée-Samarie et mettre fin à l’occupation. Nous sommes assez forts pour le faire. Il nous faut nous séparer de 2,7 millions d’Arabes car cela nous affaiblit, cela affaiblit Tsahal, cela met le sionisme en danger et menace la majorité juive du pays ».
Mais pour cela, il faudra d’abord vaincre les six candidats déjà annoncés (pour le moment) et le cas échéant, remporter ensuite les élections législatives, avec des sondages qui pour l’instant prévoient au Parti travailliste le même sort que son équivalent français…
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