Comme il fallait s’y attendre la nomination de Kobi Eliraz par le ministre de la Défense pour lutter contre l’appropriation illégales arabes de terres en Judàe-Samarie a provoqué l’ire de la gauche.
Le président de Meretz et du Camp Démocratique Nitzan Horowitz a dénoncé cette décision avec son langage fielleux habituel: « Le ministre de la Défense, du haut de ses trois mandats, fait ce que bon lui semble. Il a nommé Kobi Eliraz, bien-aimé des colons,. pour être responsable des zones C. Autrement dit, il nomme le chat pour surveiller le lait. Pour lui, peu importe l’Etat d’Israël, l’essentiel ce sont les implantations. Peu lui importe ‘juif et démocratique’ l’essentiel est d’annexer. C’est vers là que nous allons si nous ne les arrêtons pas rapidement ».
Le mouvement de gauche « Officiers pour la Sécurité d’Israël » a également réagi à cette nomination: « Depuis qu’il est entré en politique, Naftali Benett met en place une politique qui a été rejetée par tous les gouvernements successifs, y compris ceux desquels il faisait partie, et ce n’est pas sans raison(…)L’idée d’annexer les zones C paraît simple mais les études montrent l’inverse. Ce qui sert à Naftali Benett de propagande électorale amènera que de nombreux villages palestiniens passeront sous contrôle israélien, avec comme corollaire une modification du tracé de la barrière de sécurité avec un coût de 52 milliards de shekels sur le dos du contribuable israélien ».
Encore des arguments fallacieux et basés sur des positions idéologiques, avec des chiffres qui n’atteignent pas la cheville de ce qu’ont coûté les accords d’Oslo et la Hitnatkout, vaillamment soutenus par cette brochette d’officiers aujourd’hui à la retraite. Sans parler du coût en vies humaines. Ces mêmes officiers pour la plupart proposaient également un retrait du Golan…
Photo Miriam Alster / Flash 90