Après l’ancien Premier ministre Ehoud Olmert, voilà la cheffe de l’opposition qui a profité de l’Assemblée générale de l’ONU pour revêtir de sa propre initiative l’habit de ministre des Affaires étrangères et rencontrer le chef de l’Autorité Palestinienne Abou Mazen. Par un « pur hasard » l’un et l’autre séjournent dans le même hôtel à New York.
Les objectifs de Tsipi Livni étaient les suivants: supplier le chef terroriste de ne plus sanctionner la population de Gaza sous peine d’une explosion de violences et de cesser de bouder les Etats-Unis en revenant à la table des négociations avec Israël « afin de sauver la solution de deux Etats ». Tout l’entretien qu’ont eu les deux personnes fut une supplication de Tsipi Livni auprès d’Abou Mazen. Elle lui a notamment demandé de « laisser de côté les colères et les rancoeurs dues au sentiment d’avoir été offensé », notamment par la politique menée par l’Administration Trump envers l’Autorité Palestinienne et l’OLP.
Une nouvelle fois et en dépit des sondages qui disent le contraire, Tsipi Livni a assuré le chef de l’AP que « l’opposition en Israël mais aussi une majorité de la population sont en faveur d’une solution à deux Etats ». L’ancienne ministre a tout de même daigné demander à Abou Mazen de cesser les initiatives unilatérales contre Israël sur le plan international ainsi que le versement de salaires aux terroristes. Des demandes qui resteront dans l’oreille d’un sourd.
Après son entrevue, Tsipi Livni a déclaré avoir tenté de réussir là où le gouvernement israélien a échoué pour obtenir une accalmie sur le plan sécuritaire! Elle a insisté sur le fait que toute solution pour Gaza doit passer par une implication beaucoup plus forte de l’Autorité Palestinienne afin de ne pas donner de légitimité au Hamas. Elle a également affirmé que sa conception de la situation correspond à celle de Tsahal, en reprenant son credo de « conclure des alliances avec les modérés afin d’isoler les extrémistes ». « Abou Mazen est aujourd’hui l’option la moins mauvaise pour Israël malgré les critiques que j’ai à son encontre », a-t-elle conclu.
En Israël, le vice-ministre Michael Oren a réagi à l’initiative de Tsipi Livni: « Cette rencontre entre Tsipi Livni et Abou Mazen en dit long sur la gauche israélienne actuelle. Elle se presse pour rencontrer un négationniste de la Shoah, un homme qui prononce des discours antisémites, finance les assassins de Juifs, poursuit Israël devant la Cour pénale internationale de La Haye et par-dessus tout est un réfractaire à la paix. Tsipi Livni lui court tout simplement après ».
Des gens foutres ces gauchistes. De quelle rancoeur parle t elle de ce terroriste abreuvé de sang juif. Qu’on les mette en prison. Ras le bol cette collusion avec l’ennemi.