Le Premier ministre assistait lundi au Musée de l’Irgoun Tsvaï Le-Umi (Etzel) à Tel-Aviv à la cérémonie en souvenir des combattants de l’Irgoun qui tombèrent lors de la libération de Jaffa, le 29 avril 1948. Il rappelé l’enthousiasme des habitants de Tel-Aviv après la victoire, et la gratitude manifestée envers les courageux combattants de l’Irgoun ainsi que ceux de la Hagana qui étaitent venus les rejoindre plus tard afin de compléter la victoire.
Mais Binyamin Netanyahou a également rappelé la manière dont l’Irgoun avait été traîné dans la boue dans les jours qui avaient précédé cette opération et même les souhaits de certains de ses adversaires socialistes de le voir perdre la bataille.
Le Premier ministre a regretté que cet épisode héroïque et crucial de la Guerre d’Indépendance ait été marginalisé par l’historiographie officielle, écrite à l’époque par le pouvoir travailliste. « A l’époque comme à l’heure actuelle, il y en a qui tentent de brouiller la vérité, mais la vérité finit toujours par l’emporter, pour autant qu’on lutte pour qu’elle se fasse jour », a dit Binyamin Netanyahou.
Dans le même ordre d’idée, le regretté ancien ministre Moshé Ahrens z.l. avait écrit un livre magistral « Des drapeaux sur le ghetto », dans lequel il racontait une page quasiment occultée de l’histoire de la Révolte du ghetto de Varsovie, celle de la part importante que prirent les organisations de résistance révisionnistes. Dans l’histoire officielle du soulèvement, écrite dans années qui suivirent par les fondateurs de l’Etat d’Israël, les organisations socialistes et bundistes ont la part belle, avec des noms mythiques tels que Mordekhaï Anielewicz ou Marek Edelman alors que celles liées au mouvement révisionniste (droite) sont marginalisées.
Photo Tomer Neuberg / Flash 90
Seule la bien-pensance de gauche a le droit de célébrer ce qui est juste et bien.