Tous les ans, en même temps que Yom Yeroushalayim a lieu, sur le Mont Herzl, une cérémonie officielle en présence du Premier ministre et du Président de l’Etat d’Israël pour rendre hommage à ces victimes qui n’ont jamais pu réaliser leur rêve de vivre en Eretz Israël, de voir Jérusalem et qui ont perdu la vie dans de terribles circonstances.
Les Juifs d’Ethiopie ont, depuis leur naissance, été élevés dans le rêve de rejoindre Jérusalem, la Jérusalem d’or mais près de 4000 Juifs de la communauté Beta Israël sont morts avant d’avoir pu arriver en Israël.
En 1984 et 1985, Israël a mis en oeuvre l’opération Moshé, suite à un accord obtenu avec le Soudan qui autorisait l’Etat hébreu à transporter les olim d’Ethiopie depuis un aéroport situé sur son territoire. Ils transitaient ensuite par Bruxelles avant de rejoindre Tel Aviv. Les Juifs éthiopiens devaient donc se rendre au Soudan où ils attendaient dans des camps de réfugiés de pouvoir monter dans l’avion.
8000 Juifs ont pu ainsi faire leur alya avant que l’opération ne soit divulguée dans la presse et qu’en conséquence, le Soudan annule l’accord de coopération avec Israël. A ce moment, des centaines de Juifs éthiopiens attendaient dans les camps au Soudan et des milliers avaient déjà commencé à faire route vers le Soudan sans savoir que leur alya n’était plus possible.
Ces Juifs qui passaient d’Ethiopie au Soudan louaient les services de guides qui, parfois, les abandonnaient au milieu du chemin après les avoir dépouillés. Il arrivait que ces guides collaborent avec des brigands qui dérobaient les biens des Juifs et les tuaient. Certains sont morts de fatigue, de maladie ou de faim, la route entre l’Ethiopie et le Soudan était arpentée et difficile. D’autres ont été tués par des soldats soudanais.
Les Juifs qui sont morts en chemin n’ont pas pu être enterrés afin de ne pas mettre en péril la vie de ceux qui avaient survécu.
Au Soudan, dans les camps de réfugiés, il n’y avait pas toujours assez de nourriture ou d’eau potable. Les soins médicaux étaient médiocres et les réfugiés étaient maltraités par les soldats et les gardes soudanais. Beaucoup sont morts dans ces camps, de maladies, de soif, de faim, certains se sont suicidés. Ces victimes n’ont pas non plus été enterrées suivant la tradition juive.
Ce matin, sur le Mont Herzl, le Premier ministre a déclaré: »Chaque année, nous nous émouvons profondément de l’histoire du trajet de milliers de membres de notre peuple. Cette année, nous ajoutons une reconnaissance de la bravoure sur cette bravoure, du sacrifice sur le sacrifice. Des membres de la communauté éthiopienne sont tombés pour défendre le pays depuis le 7 octobre auxquels il faut ajouter les civils assassinés et les blessés. C’est un prix très lourd, le nombre de soldats issus de la communauté éthiopienne tombés au combat est supérieur à celui de leur proportion dans la population ».
RAISON DE PLUS POUR NE SIGNER AUCUN ACCORD AVEC LES SAUVAGES DÉCÉRÉBRÉS SADIQUES.
DANS CE RAPPEL POIGNANT DE CE QU’ON SUBI NOS FRÈRES PAR AMOUR DE CETTE TERRE, IL EST CLAIR QUE LA SURVIE DE LA MAJORITÉ DES JUIFS VIVANTS PASSE AVANT LA RÉCUPERATION DE NOS DÉFUNTS ASSASSINÉS DANS DES CONDITIONS HORRIBLES ET INHUMAINES.
YE’HEZQEL : LES OSSEMENTS EN VRAC SONT RESSUCITÉS…
*UN ACCORD NE PEUT QU’INCLURE LA LISTE DES VIVANTS ET LA RESTITUTION EN UNE SEULE FOIS DE TOUS LES VIVANTS AU TAUX DE UN CONTRE UN.
ECHANGE : UN DES NÔTRES CONTRE UN DES LEURS.
EN VERTU DE QUOI LEURS VIES AURAIENT PLUS DE PRIX QUE LA NOTRE POUR MÉRITER D’ÊTRE SAUVÉE AU MULTIPLE ?
*DE PLUS ECHANGE DE TOUS NOS DEFUNTS CONTRE LEURS ASSASSINS MORTS AUSSI.
1000 ASSASSINS MORTS CONTRE UN DES NOTRES RENDU SANS VIE…
VOILÀ. Là on veut bien multiplier…