Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, a prononcé une allocution ce soir à la télévision. Il est revenu sur le vote de la première mesure de la réforme judiciaire: la réduction du champ d’application de la clause de raisonnabilité.
»Aujourd’hui, nous avons réalisé un acte démocratique qui était nécessaire. Il est destiné à rétablir l’équilibre entre les pouvoirs, ce qui existait ici pendant 50 ans. Nous avons voté l’amendement à la clause de raisonnabilité, pour que le gouvernement élu puisse mener une politique en fonction de la décision de la majorité des citoyens israéliens ».
Puis il a ajouté: »La réalisation de la volonté des électeurs n’est en aucun cas la fin de la démocratie, c’est l’essence même de la démocratie. Parce que le sujet est important, la coalition a tout fait pour parvenir à un accord avec l’opposition. Cela ne va pas de soi. Dans des cas précédents de graves querelles sur des questions publiques, aucun gouvernement n’a jamais tendu la main aux opposants à sa politique: ni pour Oslo A, ni pour Oslo B, ni pour l’expulsion du Goush Katif, ni pour les accords de transfert de territoires de l’Etat et de réserves de gaz au Liban, et en fait au Hezbollah.
Nous avons agi différemment. Nous avons accepté de suspendre la législation, nous avons arrêté pendant trois mois d’affilée. Nous avons accepté des changements significatifs dans la ligne originale. Je le dis avec regret: aucune de nos propositions de compromis n’a été acceptée. Pas une seule. Même aujourd’hui, en séance plénière, alors que les votes étaient en cours, jusqu’au dernier moment, nous avons essayé d’arriver à un accord. Mais la partie en face, a tout refusé. Je vous rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, des responsables de l’opposition soutenaient le changement de la clause de raisonnabilité. D’autres étaient même d’accord pour l’annuler complètement ».
Le Premier ministre a également évoqué les manifestations et les blocages des axes de circulation: »Même si l’on n’est pas d’accord avec le changement mesuré que nous avons apporté, ce n’est certainement pas une raison valable pour perturber la vie et causer des souffrances à des millions de citoyens qui ne peuvent pas arriver sur leur lieu de travail ou à l’hôpital ou à l’aéroport, à cause du blocage des routes, des ambulances qui sont retardées, des feux allumés, du blocage de l’aéroport ».
Il a ensuite répété que la coalition voulait le dialogue avec l’opposition afin d’obtenir un consensus le plus large possible. »Et je vous le dis: c’est possible ».
»Dans les jours qui viennent, la coalition se tournera vers l’opposition pour ouvrir un dialogue entre nous. Nous sommes prêts à parler de tout, tout de suite et de mener ces discussions pendant les vacances parlementaires afin d’arriver à un accord complet sur tout. S’il le faut nous ajouterons encore du temps, jusqu’à fin novembre. C’est largement suffisant pour s’entendre sur tout. Nous sommes d’accord sur le fait qu’Israël doit rester une démocratie forte, qu’il doit continuer à protéger les libertés individuelles de tous, qu’il ne deviendra pas une théocratie, que les tribunaux doivent continuer à être indépendants, et qu’aucun côté ne l’emporte sur l’autre. J’insiste: il ne faut pas qu’un côté domine le pouvoir judiciaire ».
Netanyahou a tenu à s’adresser aux réservistes: »Nous devons tous être d’accord sur un autre point: Tsahal doit rester en dehors de toute querelle politique. Nous savons tous que Tsahal repose sur ses réservistes, dévoués et amoureux de l’Etat. Les appels à ne plus servir nuisent à la sécurité de tous les citoyens israéliens. Aucun gouvernement ne peut se permettre de se soumettre au diktat de ces refus de servir et nous ne nous y soumettrons pas.
Je vous en conjure, mes frères et mes soeurs réservistes, laissez Tsahal en dehors de la lutte politique. Nous n’avons qu’un pays, qu’une maison, qu’un peuple. A la veille de Ticha Beav, nous devons les préserver. Je dis aux chefs de l’opposition: nous pouvons continuer à nous quereller mais nous devons aussi arriver à une entente sur la suite à donner. Venez, nous pouvons y parvenir. C’est l’appel que je vous lance, je vous tends la main pour la paix et le respect mutuel en notre sein ».
Le Premier ministre a conclu: »Un dernier mot à nos ennemis: je sais que vous ne savez pas ce qu’est la démocratie. Ne comptez pas sur nos disputes internes. Comme toujours, nous nous tiendrons côte à côté et nous repousserons ensemble toute menace sur notre cher pays ».
Yaïr Lapid, le chef de l’opposition, a rejeté la main tendue de Netanyahou: »La proposition de Netanyahou de revenir discuter est vide de sens parce que ce n’est pas lui qui décide. Comme l’ont découvert tous ceux qui ont essayé de parvenir à un large consensus, Binyamin Netanyahou n’est pas vraiment le Premier ministre d’Israël. Il est l’otage de Levin, Rotman et Ben Gvir. Ce sont eux qui décident, il fait ce qu’ils disent. J’ai fait tous les efforts possibles pour éviter la fracture au sein du peuple, mais l’opposition ne sera pas le partenaire de discussions qui ne sont autre qu’un simulacre.
La déclaration de Netanyahou ce soir n’est qu’un mensonge supplémentaire, dont l’unique but est de faire baisser la pression américaine et d’endormir la protestation. Le gouvernement des extrémistes et des messianiques ne peut pas déchirer en morceaux notre démocratie l’après-midi et le soir envoyer Netanyahou dire qu’il propose un dialogue. Ils ne nous feront pas baisser les bras, nous ne renoncerons pas, la lutte ne fait que commencer ».
Les commentaires de l’opposition EUX sont vides de sens.
Pendant des années nous les avons entendu pleurnicher que Bibi était toujours seul à décider.
Et soudain selon eux Bibi ne décide plus de rien…
Ces gens là, lapid et compagnie, sont gravement désorientés, tout de même.
Vraiment désorientés, déboussolés.
On dirait volontiers « les pauvres » s’ils n’étaient pas si nuisibles.
Lapid comme on le voit a perdu le sens de la realite, comme la situation lui échappé et n’evolue pas dans le sens qu’il souhaitait, alors il est pret a lancer le pays dans une guerre fratricide.
Il a pensé jusqu’au dernier moment que le gouvernement capitulerait, mais voilà ce fut le contraire il a ete courageux et firme sans flancher un instant il a fait ce qu’il avait promis à ses électeurs, c’est cela l’honnêtete poltique pas comme bennett qui a trahi ses électeurs seulement par ambition de mettre son cul sur la chaise comme premier ministre., il a reve toute sa vie que un jour je serais premier ministre et pour cela et a n’importe quel prix, meme celui de la trahison.
Maintenant Lapid est complètement désorienté et les evenements ne vont pas dans le bon sens qu’il esperait lui et ses acolytes aussi, lors il mise sur la politique de la terre brulee.
Aller jusqu’au bout, cela veut dire detruire le pays meme au prix du pire, s’il le faut d’un suicide politique.
lapid c est un nul, qui n a aucune experience et qui manque manifestement d intelligence. Car s il l etait un tant soi peut il se serait retire de la vie politique apres sa defaite aux elections.
Une allocution bibiste typique:
Il était tout rose – remis sur pied par les meilleurs soins VIP.
– DE PLUS QUELQUE 3 MOIS DE VACANCES – OU DAVANTAGE FÊTES DE TICHREI INCLUS – DEVANT LUI –
SABABA comme on dit dans les parages.
Il ne répond pas aux questions des journalistes en couard invétéré – mais ce qu’il a retenu de l’immense vague de manifestations, pour brouiller l’esprit de son électorat dans sa meilleure tradition ET SUCRÉ JUSQU’À NAUSÉE:
il a vu 2 manifestants – paraît-il – de la coalition et l’opposition discuter un moment puis en “frères” se donner l’accolade.
C’est ce que bibi – à retenu des manifestations.
Bien sûr qu’il veut que Tsahal et ses volontaires ne soient pas impliqués.
Et encore plus sucré:
Les soldats de Tsahal doivent rester en dehors du débat.
Juste continuer à risquer leur vie pour le maintenir PM de son gouvernement de délinquants.
Je crois que le génie démagogique de cette plaie dénommée bibi ne va pas cette fois lui assurer le sacrifice des soldats pour le pays qui a violé la clause la plus importante du contrat avec chaque citoyen – LA SUPRÉMATIE DU SYSTÈME JUDICIAIRE.
POUR QUE LA COUR SUPRÊME SOIT À SON SERVICE ET À CELUI DE SES MINISTRES.
À DIEU NE PLAISE.
Je ne veux pas que bibi et sa mafia soient mes frères.
Que non.
CEUX QUI SE BATTENT DANS LES RUES SANS COMPTER SONT – EUX -MES FRÈRES.
Une PENSÉE POUR LES PAUVRES POLICIERS CONDAMNÉS À SERVIR SOUS CE GOUVERNEMENT.
Juste continuer
Sonia, avant de critiquer quelqu’un il faut l’écouter ce qu’il dit, et vous n’écoutez pas. Le PM d’Israël démocratiquement élu propose le dialogue aux perdants, l’opposition, et le chef de l’opposition dit NON. La messe est dite, l’opposition se la joue à l’Arabe de 1967 à Khartoum, l’opposition dit « NON à des pourparlers avec le Gouvernement démocratiquement élu, NON à la reconnaissance du Gouvernement démocratiquement élu et NON à la Paix avec le Gouvernement démocratiquement élu. Et vous voulez que la rue dicte les lois et la conduite des affaires de l’Etat ? Ils sont combien les ennemis de la démocratie ? 100 mille, c’est à dire maximum 5 députés/ 120. ces sauvages ne font pas le poids devant la majorité.
Les membres de la Knesset y siègent suite à des élections où ils ont été élus par la majorité du peuple.
Cèpendant, LES DÉPUTÉS NE PEUVENT “LÉGIFÉRER “ QUE CONFORMÉMENT À LA LOI REPRÉSENTÉE PAR LES JUGES DE LA COUR SUPRÊME.
NUL N’EST AU-DESSUS DE LA LOI –
JUGES INCLUS.
Les projets de loi dérivant de telle Idéologie ou de telle religion sont traitées par la loi du point de vue de la conformité aux droits de l’homme –
QUI QU’IL SOIT.
Pour dire encore et encore la même chose.
Sonia, c’est fini, la dictature goy de la CS a assez duré. On demande à la CS de faire du droit et pas de la dictature.
Sonia: En l’occurence la règle de raisonnabilité n’est pas la loi. Elle autorise la Cour Suprême à s’opposer à une loi votée, non pas sur la base de la Loi, mais sur la base de ce que les Juges considèrent comme raisonnable. Il y a un consensus général sur le fait que cette clause de raisonnabilité n’a pas de sens en politique. Des premiers ministres comme Rabin et même Lapid avant qu’il ne soit 1er Ministre voulaient la révoquer. Le problème c’est que c’est Bibi qui demande son abrogation ou sa réduction, et que Barak comme Lapid veulent la tête de Bibi. Alors je pose la question: fallait-il mettre le pays à feu et à sang pour s’opposer à une décision consensuelle, juste pour s’opposer au résultat d’une élection libre? Que se passerait-il si le Hezbollah poussé par l’Iran profitait de l’occasion pour attaquer Israël? Si Tzahal défait le Hezbollah, les réservistes qui refusent de se battre seront ridiculisés (on n’a pas eu besoin de vous). Si c’est le Hezbollah qui, à Dieu ne plaise, défait Tzahal, l’Histoire retiendra la responsabilité de Bibi pour les uns des Réservistes pour les autres, et après? Tout le monde aura perdu et on s’en fout de qui est responsable!
On ne doit pas frayer avec la Cour Suprême ou le système judiciaire à moins qu ׳on ne s’appelle Aharon Barak ou qu’on ait la même carrure de savoir juridique.
On ne peut être otage du contexte sécuritaire en Israël pour laisser tels élus se fabriquer un système judiciaire selon leurs besoins du moment et neutraliser autant que peut se faire la Cour Suprême en passant.
La cour Suprême et le système judiciaire doivent être la protection STABLE du citoyen.
Je constate que vous pour la dictature, Sonie. vous dites « on ne laissera pas faire ». Qui « on » ? Qui laissera pas faire ? Les dictateurs. Justement, vous parlez aussi de « droit ». « Raisonnable » n’a rien à voir avec le Droit. Le Droit s’occupe de Loi, « Raisonnable » c’est la dictature des Juges qui pensent tous goy. Les Juges doivent être impartiaux, jamais arrêter une loi goy, mais toujours arrêter une loi patriote. Ce n’est pas de la justice, c’est de la dictature goy.