Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a été appelé à témoigner, dimanche après-midi, devant la Cour suprême pour défendre l’accord sur l’exploitation du gaz avalisé par son gouvernement. Il s’agit d’un événement sans précédent. Il devait défendre ce vaste projet face aux plaintes déposées contre cet accord.
Malgré les demandes de certains membres de l’opposition, l’audience s’est déroulée en l’absence de la presse. Les débats étaient dirigés par le vice-président de la Cour suprême Elyakim Rubinstein assisté de quatre juges.
Netanyahou a souligné, dans sa déposition, qu’il était urgent d’entériner cet accord en précisant qu’il ne s’agissait pas seulement d’une question financière et qu’il concernait également la sécurité nationale et le statut d’Israël au Proche-Orient. Il a ajouté qu’il craignait fortement tout nouveau retard dans le lancement du projet.
Et de préciser que « si l’Etat d’Israël ne commençait pas l’exportation de son gaz, ses clients risquaient d’en acheter chez ses ennemis ». Il a ensuite affirmé que le développement du champ gazier du Léviathan (découvert en méditerranée en juin 2010 près des côtes israéliennes) était indispensable à la sécurité énergétique de l’Etat d’Israël.