Le réactions en Israël et à l’étranger semblent indiquer que le »héros » de cette cérémonie fut aussi le chef terroriste Abou Mazen. En demandant à se rendre aux funérailles de l’ancien président israélien alors qu’en même temps ses médias officiels salissaient sa mémoire, Abou Mazen savait qu’il effectuait un nouveau coup médiatique dont il a le secret. Dès la fin de la cérémonie, des critiques ont fusé de la par de la gauche, non pas pour le fait qu’un terroriste et négationniste puisse se rendre à Jérusalem, mais parce que Binyamin Netanyahou aurait dû le remercier publiquement d’être venu! Shelly Yehimovitch a repris la phrase utilisée généralement à l’encontre des Arabes palestiniens – même par d’anciens dirigeants travaillistes – et a dit: « Binyamin Netanyahou ne rate jamais une occasion de rater une occasion »! « Il ne l’a même pas mentionné, même pas un seul mot, alors que sa venue a été critiquée dans certains cercles palestiniens », a regretté la n°2 travailliste.
Le président français François Hollande a lui-aussi souligné la présence d’Abou Mazen, signe selon lui « qu’il n’a pas renoncé à la paix ». Au début de son intervention lors de la cérémonie, le président américain Barack Obama avait globalement salué tous les participants étrangers, ne citant qu’un seul par son nom: Abou Mazen.
Photo Mark Neyman / GPO