Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a reçu aujourd’hui (mardi) des représentants des familles des forums Gvoura (familles endeuillées) et Tikva (familles d’otages).
Les familles venaient demander au Premier ministre de ne pas renoncer aux intérêts sécuritaires d’Israël afin que leurs enfants tombés au combat ne soient pas morts ”pour rien” et de ne pas relâcher la pression militaire sur le Hamas pour obtenir la libération des otages.
Il leur a décrit la situation actuelle au regard des pourparlers en cours et a déclaré: ”La première chose est d’éradiquer le Hamas et d’obtenir la victoire. Nous nous en approchons pas à pas. Il y a trois mois, on nous a dit que cela ne servait à rien d’entrer dans Rafah, alors qu’il y a beaucoup à y faire. Entre temps, nous avons éliminé Deif et d’autres commandants. Nous avons pris le contrôle de l’axe Philadelphie et du passage de Rafah. Nous usons de toutes nos forces pour détruire le pouvoir du Hamas et ses capacités militaires, cela progresse.
La seconde chose – et nous y travaillons en parallèle – est de ramener les otages dans des conditions qui nous permettent de maximiser le nombre d’otages libérés dès la première phase de l’accord. Je le dis de manière très claire, c’est un des buts que j’ai fixés. Mais en plus de cela, nous devons conserver nos acquis stratégiques et sécuritaires face à d’énormes pressions de l’intérieur et de l’extérieur. Nous tenons bon”.
Netanyahou a insisté: ”Israël ne se retirera pas, dans aucune configuration, de l’axe Philadelphie et du couloir de Netsarim malgré les énormes pressions pour le faire. La pression militaire continuera avec intensité, c’est la seule chose qui conduira le Hamas à revoir ses exigences déraisonnables à la baisse”.
Vidéo: Itay Bet On (GPO)
Concernant l’aboutissement des pourparlers en vue d’un accord, le Premier ministre a reconnu: ”Je ne suis pas certain qu’il y aura un accord mais s’il y en a un, il préservera nos intérêts que je répète encore et encore et qui sont la conservation des acquis stratégiques d’Israël. Même s’il y a un accord, nous reprendrons les combats immédiatement au terme des 42 jours, jusqu’à l’éradication du Hamas, y compris pendant les négociations pour les prochaines étapes de libération des otages”.
Les représentants des familles présents ont demandé au Premier ministre de limoger le ministre de la Défense Gallant qui refuse de parler de victoire totale et ne s’aligne pas sur le gouvernement. Netanyahou a répondu: ”Il y a un gouvernement et un cabinet et tous les ministres, y compris le ministre de la Défense, sont tenus de s’aligner. Tant que les décisions prises par le cabinet et le gouvernement sont mises en oeuvre, c’est ce qui doit se produire dans un Etat démocratique”.
Ditsa Or, la mère d’Avinatan, otage à Gaza, est sortie pessimiste de cette rencontre avec le Premier ministre: ”Je sors très inquiète de cette rencontre avec Netanyahou”, a-t-elle confié, ”Dans le scénario le plus optimiste, le Premier ministre va signer un accord dans le cadre duquel 30 otages seront libérés et la moitié d’entre eux ne sont même pas vivants. Je ne vois rien se produire de bon pour mon fils avant dans deux ans. C’est inconcevable”.
Le QG des familles d’otages, l’autre regroupement de familles d’otages distinct du forum Tikva reçu par le Premier ministre, a critiqué les propos de Netanyahou: ”Les paroles du Premier ministre constituent de facto un torpillage de l’accord de libération des otages. Netanyahou n’a pas intégré que l’abandon des otages conduit à leur assassinat en captivité. Ils souffrent mais ils meurent aussi. Il n’y a aucun espoir (Tikva) ni aucune bravoure (Gvoura) à une position ‘ferme’ qui va entrainer la mort de tous les otages. Le gouvernement israélien a abandonné les otages le 7 octobre et aujourd’hui il les abandonne définitivement”.
Le réalisme doit l’emporter sur l’optimisme ou faux espoir.
Les 109 otages restants sont tous déjà morts ou le seront avant liberation.
Ceci est immensément dur pour les familles, mais l’epoir dans cette situation ne fait pas vivre, bien au contraire l’espoir fait perdurer une agonie lente et certainement pas constructive pour ces familles ou autres.
Le seul et unique espoir restant est celui de pouvoir récupérer les corps des 109 otages a des fin d’inumation respectueuse.
Se voiler la face ne fait qu’agraver l’angoisse qui créera un choc plus emportant pour ceux qui croyaient une seconde retrouver un otage vivant.
Malheureusement, les responsables du 7 octobre, ceux qui ont, pendant des mois, fomenté les actions anti-démocratiques pour déstabiliser le pouvoir en place, veulent aujourd’hui la capitulation totale d’israe, sous couvert de compassion pour les otages.
En creusant plus, les raisons de leurs actes sont et resteront le renversement du gouvernement par des méthodes typiques de la gauche.
Aujourd’hui, cette gauche crie à l’abandon des otages, mais, qui a créé le chaos, qui a fourni les otages aux barbares, si ce n’est celle qui s’émeut à des fins militantes.
Une gauche qui aujourd’hui a passé une étape supplémentaire en la personne du juge Eisman, qui a décidé de s’attaquer à toutes personnes qui osent condamner les barbares, et leurs suppôts gazaouis.
Ce juge n’est que la partie visible de la dictature de la cour suprême.
La machine à destruction de l’état juif, après avoir sacrifié 1200 des leurs, a décidé maintenant de poursuivre son action en cherchant à éradiquer l’état juif, de l’intérieur.
Le gouvernement n’a pas reçu le pouvoir de sacrifier 9 millions de juifs, au nom d’une poignée de militants sans âmes qui a offert en sacrifice 1200 des siens.
Cette gauche n’a toujours pas fait son mea culpa …,
Cette gauche qui aujourd’hui réclame l’union après avoir créé de toute pièce la désunion, la haine gratuite.
Trop simple et surtout indécent de la part de ceux qui ont sur la conscience la morts de centaines de soldats.