Dans un article intéressant publié sur le site kipa.co.il l’avocat Aviad Vissouli, sans nier le caractère antisémite et négationniste de la décision de l’Unesco sur Jérusalem, examine ce qui dans l’attitude israélienne a pu favoriser une telle décision. Il note que le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou, autorité suprême dans le dossier de la Vieille ville de Jérusalem, a adopté depuis longtemps une politique très sévère pour les juifs, contrevenant même aux décisions de la Cour suprême. Aviad Vissouli explique qu’avec les années, l’interdiction pour les juifs de se rendre sur le Mont du Temple est presque devenue la norme avec des exceptions assorties de multiples restrictions allant jusqu’à l’absurde, ceci afin de ne pas irriter le Waqf musulman.
L’avocat note aussi qu’à une époque où la défense des droits élementaires est devenue une religion dans les pays occidentaux, il est anormal que la liberté de culte soit ainsi interdite aux juifs, de surcroit sur le lieu le plus sacré du Judaïsme. Cette violation de liberté, explique le juriste, vient en contradiction avec toute une série de lois universelles mais aussi nationales, telles que celle qui consacre Jérusalem comme capitale une et indivisible de l’Etat d’Israël ou celle qui proclame la garantie de la liberté de culte pour toutes les religions dan sles Lieux saints de la capitale.
Aviad Vissoli accuse le Premier ministre Binyamin Netanyahou de suivre de manière tacite les instructions de Moshé Dayan qui dès 1967 avait exprimé son opposition à la montée des juifs sur le Mont du Temple. Il cite ensuite toutes les reculades israéliennes, les concessions faites aux Waqf, l’attitude des policiers face aux juifs et les interdictions absurdes telles que prononcer une simple phrase de prières ou même se balancer, et rappelle un principe psychologique évident: l’attitude des autres envers vous dépend aussi de la manière dont vous vous comportez. « Le politique de Binyamin Netanyahou concernant le Mont du Temple traduit un affaiblissement constant de la position israélienne vis-à-vis de ce lieu et par conséquent, n’a fai qu’encourager nos ennemis à nous constester la souveraineté israélienne et pis-encore aujourd’hui, à nier tout lien historique ou religieux avec le Mont du Temple », conclut Aviad Vissoli.
Il reproche aussi au Premier ministre de ne pas avoir réagi comme il faut à la décision de l’Unesco, par exemple en renforçant la présence juive sur le Mont du Temple, et l’accuse donc d’avoir une responsabilité indirecte dans la décision de l’Unesco par le fait d’avoir adopté une politique de repli et de capitulation pour tout ce qui concerne le Mont du Temple. « Comment voulez-vous que des non-juifs respectent nos droits sur ce lieu si nous-même y renonçons? », conclut l’avocat qui est président du Comité en faveur d’Erets Israël.
A ce propos, ce raisonnement est aussi valable pour la Judée-Samarie!
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