Lorsque le président George Bush (père) fut arrrivé au terme de son mandat, fin 1992, il profita des quelques mois entre l’élection de Bill Clinton et son entrée officielle en fonction pour prendre une décision grave: la reconnaissance officielle de l’OLP par les Etats-Unis. Bill Clinton fit pareil à la fin de son second mandat en automne 2000 en tentant d’imposer son plan de “paix” à Ehoud Barak et Yasser Arafat à Camp David.
L’équipe du Premier ministre Binyamin Netanyahou planche depuis quelques mois sur un scénario similaire possible, dans lequel le président Obama profiterait de la période novembre 2016-janvier 2017 pour “régler ses comptes” avec Binyamin Netanyahou au détriment des intérêts d’Israël.
Ainsi selon certaines sources, le Premier ministre israélien aurait proposé un marché sous forme de menace voilée au président américain lors de leure dernière rencontre: si les Etats-Unis décidaient pour la première fois de ne pas opposer de veto à une décision anti-israélienne à l’ONU ou au Conseil de Sécurité, par exemple en décidant unilatéralement des frontières d’Israël, le gouvernement annexerait la Vallée du Jourdain.
Le Premier ministre israélien aurait dit au locataire de la Maison Blanche que dans tous les cas de figure, Tsahal restera présent dans la Vallée du Jourdain car il est hors de question que la communauté internationale prive Israël de son espace de sécurité.
Mais d’autres analystes estiment que Barack Obama souhaite mettre la crise israélo-américaine derrière lui et ne soutiendra pas de décisions défavorables à Israël juste avant de quitter la Maison Blanche.
Le bureau du Premier ministre a préféré démentir que de telles “menaces” aient été prononcées.
Photo Avi Ohayon / GPO / Flash 90