Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a prononcé en début de soirée (heure israélienne) son discours à l’Assemblée générale des Nations unies.
Il a dès le départ dénoncé les actions menées par l’Onu contre Israël, estimant que l’organisation était devenue ‘une farce morale’. Il a ajouté que de plus en plus de pays souhaitaient coopérer avec Israël dans tous les domaines. Il a cité pour exemple les performances incroyables d’Israël dans le traitement de l’eau en soulignant qu’il pouvait apporter son aide à de nombreux pays. Il a souligné également les compétences israéliennes en cybernétique dont il faisait profiter un certain nombre.
Netanyahou a ensuite affirmé que de nombreux Etats du Proche-Orient ‘comprenaient aujourd’hui qu’Israël n’était pas l’ennemi’. Et d’ajouter : “Même dans le monde arabe, le statut d’Israël a changé. Des pays arabes ont compris qu’Israël n’est pas l’ennemi mais un allié. Les ennemis, ce sont l’Iran et Daech”.
Indiquant par la suite que les liens entre Israël et les Etats-Unis étaient indéfectibles, il a suscité de nombreux applaudissements.
Le Premier ministre a rappelé que l’Onu avait soutenu en 1947 la création de l’Etat juif et a ajouté, faisant allusion au discours d’Abbas : « Mais 70 ans plus tard, les Palestiniens refusent toujours de le reconnaître ». Et de poursuivre : « Et cela reste la source du conflit : le refus continu des Palestiniens de reconnaitre l’Etat d’Israël, quelles que soient ses frontières. Le conflit ne porte pas sur les implantations et cela n’a jamais été le cas. Les Palestiniens refusent toujours de reconnaître le droit du peuple juif à avoir une patrie et un foyer national. C’est là le cœur du conflit”.
Netanyahou, prenant l’exemple d’un enfant palestinien du nom d’Ali, a rappelé qu’il était sujet à la propagande palestinienne sur les réseaux sociaux et les médias qui poussaient à la violence et empoisonnaient l’esprit de ceux qui voulaient la paix. Il a souligné qu’Israël, bien au contraire, faisait tout pour favoriser le ‘vivre ensemble’.
Lançant un appel à Mahmoud Abbas, il lui a suggéré de renoncer à alimenter la haine pour œuvrer à ses côtés en faveur de la paix. Il l’a même invité à venir à la Knesset et s’est dit prêt à aller à Ramallah.
Le Premier ministre israélien a ensuite dénoncé les ravages de l’Islam radical et déploré les terribles attentats qui ont frappé le monde entier.
Puis il s’est plaint de la cruauté du Hamas qui refusait de rendre les corps de trois soldats israéliens à leurs parents qui voulaient les enterrer dignement.
Netanyahou a par ailleurs dénoncé le régime extrémiste de l’Iran et rappelé que par ses réseaux terroristes, il menaçait non seulement Israël mais aussi le monde entier. Il a indiqué qu’il fallait ‘redoubler d’efforts pour repousser l’agression iranienne et empêcher le régime iranien de se doter de l’arme nucléaire’.
Netanyahou a rappelé que l’ancien président Shimon Pérès était gravement malade et lui a rendu un vibrant hommage. Il a ensuite adressé un message plein d’espoir, ajoutant : « Les forces de la civilisation finiront par triompher. Israël prospère comme jamais et œuvre pour l’égalité. Dans les années à venir, Israël aura une paix durable avec tous ses voisins ».
Il a conclu par ces mots : « L’avenir appartient à ceux qui innovent. Israël veut être votre partenaire pour exploiter l’avenir qu’on peut bâtir ensemble, un avenir de sécurité, de prospérité, de paix et d’espoir pour toute l’humanité. Et Israël pourra occuper la place qui lui revient parmi les nations ».