Le Premier ministre Binyamin Netanyahou, en visite officielle à Londres, a répété une nouvelle fois, à l’issue d’un entretien avec son homologue britannique David Cameron « qu’il était prêt à reprendre les négociations avec les Palestiniens immédiatement et sans conditions ».
Ces déclarations ne trouvent aucun écho dans l’autre camp. Bien au contraire, on a appris cette semaine par certaines sources palestiniennes que le chef de l’AP Mahmoud Abbas avait l’intention d’annoncer « l’annulation des accords d’Oslo » dans son discours devant l’Assemblée générale de l’Onu à la fin du mois à New York.
Avant de s’envoler pour le Royaume Uni, ce mercredi, Netanyahou a déclaré également que « l’Europe devait soutenir Israël et ne pas faire pression sur Israël ni l’attaquer, étant donné qu’il était le seul bouclier véritable de l’Europe au Proche-Orient contre l’islam radical ». Il a ajouté : « Nous sommes disposés à œuvrer avec l’Europe en Afrique ou dans d’autres endroits afin de lutter contre l’Islam radical, mais il faut pour cela changer d’approche ».