Cela devient une rhétorique pathétique. Alors que reprennent à Vienne les pourparlers entre l’Iran et les pays signataires de l’accord de 2015, les Américains font une nouvelle fois part de leur “frustration” face à la tactique de négociations pratiquée par le régime iranien sous la présidence d’Ebrahïm Raïssi. Et une nouvelle fois, des hautes responsables de l’Administration Biden avertissent que “le temps est compté” et “qu’il y a d’autres options envisageables” pour stopper le programme nucléaire iranien. Et comme si l’attitude des Iraniens était nouvelle, un haut fonctionnaire américain constate : “Ce à quoi nous assistons est l’agrandissement de l’écart entre le scénario souhaité et la réalité. Cet écart est immense et il s’élargit”.
Les Russes font au contraire preuve d’un optimisme curieux. Le chef des négociateurs, Mikhaïl Uliyanov a déclaré : “Le sentiment d’urgence est un peu exagéré. Même si les Iraniens produisent une grande quantité de matériel nucléaire, ils ne peuvent l’utiliser sans ogives. Et pour le moment, ils n’en possèdent pas”…
Des progrès irréversibles dans le programme nucléaire iranien
Mardi matin, à la radio israélienne, le Dr. Raz Tzimet, spécialiste de l’Iran à l’Institut de recherche en sécurité à l’Université de Tel-Aviv, a averti qu’un nouvel accord serait encore pire que celui de 2015. Il a expliqué que si la plupart des violations iraniennes de l’accord peuvent être stoppées, pour autant que les Iraniens le veuillent, les progrès qu’ils ont fait dans le domaine de la recherche et du développement sont irréversibles, ce qui est très dangereux pour Israël.
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Les américains sont divinement patient et l’entité islamique le sait