Le mari et l’un des filles de Daphna Meïr hy’d, assassinée au mois de janvier à Otniel, ont été invités par l’ambassadeur d’Israël à l’ONU Dany Danon. Ce dernier a indiqué vouloir montrer aux Etats membres la vérité sur le terrorisme arabe palestinien et prouver que le terrorisme qui frappe en Israël est de même nature que celui qui frappe à Paris ou à Bruxelles. “Le sang juif qui coule n’a pas moins de valeur que celui des autres habitants de la planète”, a souligné l’ambassadeur.
La venue de Nathan et Renana Meïr hy’d à l’ONU revêt une importance particulière pour Dany Danon car le terroriste qui l’a assassinée a avoué lors de son interrogatoire avoir été influencé par l’incitation à la haine et à la violence diffusée par les médias de l’Autorité Palestinienne.
Avant de s’envoler pour New York, Nathan et Renana Meïr ont publié une déclaration: “Il est difficile d’exprimer avec de mots la douleur immense, la difficulté, la nostalgie, le manque qui déchire le coeur et l’âme que nous ressentons. C’est avec une souffrance incommensurable que nous venons à l’ONU pour implorer la compréhension de la communauté internationale. Nous entendons des gens dire que le terroriste a agi par frustration, mais y a-t-il une frustration plus grande que la nôtre?”
Depuis les attentats de Paris, de Californie et de Bruxelles, le Conseil de sécurité à adopté douze résolutions condamnant le terrorisme mais pas une seule fois il n’a condamné le terrorisme arabe palestinien qui a déjà fait trente-quatre victimes.
L’organisation “One Family”, qui s’occupe des familles de victimes du terrorisme, est partie prenante dans ce voyage. Sa directrice-générale, Chantal Blasberg, a déclaré qu’il n’y a pas mieux que les témoignages directs des familles des victimes pour faire prendre conscience des effets dévastateurs du terrorisme. Elle espère que leur intervention devant l’ONU aura des effets positifs.
Photo Aroutz 7
Bon courage. Cela ne va pas être facile de s’adresser devant cette assemblée, montre d’indifférence dès lors que des Juifs israéliens y prennent la parole. Je me souviens du jour où Rahel Frankel a pris la parole au nom des trois mères de Guilad, Naftali et Eyal . Nous n’avions encore aucune nouvelle des trois jeunes Israéliens disparus (retrouvés finalement assassinés) et personne, personne n’est venu leur serrer a main ou leur offrir un mot de compassion.