Le ministre de l’Education est revenu sur l’altercation qui l’a opposée au Premier ministre lors d’une récente réunion du cabinet restreint: “Je ne reculerai devant rien si c’est pour la sécurité des habitants d’Israël, même devant des menaces de limogeage”, écrit-il sur sa page Facebook.
Evoquant la question débattue lors de cette réunion de cabinet – la liberté d’action de Tsahal dans les zones A – le ministre a rappelé la période de la 2e Intifada, l’attentat de l’hôtel Park à Natanya et l’Opération Remparts à Jenine qui avait suivi. “C’est là-bas que j’ai appris que seulement lorsque Tsahal et le Shin Bet ont les mains libres et peuvent collecter des renseignements dans les villes arabes de Judée-Samarie ils peuvent stopper le terrorisme avant qu’il ne frappe partout en Israël. Lorsqu’on attrape un terroriste dans son lit à trois heures du matin à Sichem on évite un attentat à trois heures de l’après-midi dans un café de Tel-Aviv” indique le président de Habayit Hayehoudi.
Naftali Benett est catégorique: “Il ne faut en aucun cas renoncer à notre liberté d’action dans les zones A de Judée-Samarie car c’est ce que nous avons acquis après l’Opération Rempart en payant un prix très élevé. Il est illusoire de croire que l’Autorité Palestinienne et Abou Mazen feront le travail à notre place”.
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