Il n’est de secret pour personne que Naftali Benett souhaite ardemment faire de Habayit Hayehoudi un grand parti de gouvernement, et pour cela il compte l’ouvrir à de nouveaux publics. Cette politique lui vaut des critiques au sein de sa formation ou de la part de certains rabbanim qui voient d’un mauvais oeil l’arrivée d’éléments non-religieux ou même non-juifs qui réduiraient selon eux le caractère religieux du parti.
Le ministre de l’Education se trouve conforté par la formidable réussite d’Ayelet Shaked, étoile montante de la politique israélienne et excellente ministre de la Justice, qui a réussi à se hisser au sommet du parti sioniste-religieux bien que n’étant pas personnellement observante. « Lorsque j’avais proposé l’idée, des gens m’avaient dit: ‘Tu es fou? Une femme et en plus laïque??!' » rappelle le ministre avec un sourire.
Lors des dernières élections, Naftali Benett avait toutefois connu un revers assez désagréable en voulant inclure l’ancien footballeur mythique Elie Ohana dans la liste des candidats. Les réactions négatives au sein du parti et dans l’électorat avaient convaincu l’ancienne mascotte du Beitar Jerusalem de retirer sa candidature, ce qui avait provoqué un sentiment de malaise.
Mais le patron de Habayit Hayehoudi ne désespère pas et a déclaré que son soihait est maintenant de voir apparaître trois candidats non-religieux ou traditionnalistes ainsi qu’un candidat orthodoxe dans les places éligibles voire même un druze! Naftali Benett rappelle que lors des dernières élections une femme arabe musulmane et sioniste – Annette Haskaya – s’était présentée aux primaires du parti. Ses trois enfants ont servi dans Tsahal.
Nafrtali Benett a répété qu’il compte briguer la place de Premier ministre dès que « l’ère Netanyahou » sera révolue. Mais il a reconnu qu’il faudra encore du temps pour que l’ensemble de la population se fasse à l’idée d’un Premier ministre portant une kippa. C’est pour cela, explique-t-il, qu’il tes très important qu’il crée un grand parti représentant une majorité de la population et non plus un parti identifié comme sectoriel.
« Mon spectre politique va depuis l’électorat de Yaïr Lapid jusqu’à Shass », a conclu Naftali Benett.
Photo Flash 90
Cette Kipa est-elle indispensable ?? Même les musulmans ne portent pas la djellabah en politique . Ce serait dommage que cela lui porte préjudice car BENNETT serait un bon dirigeant .