Le député Naftali Benett s’en est pris aux journalistes qui le jour même de l’annonce de la disparition de Sheldon Adelson, ont préféré occulter tout ce qu’il a fait pour l’Etat d’Israël et ont choisi d’attaquer sa mémoire : “Quel niveau d’ingratitude peuvent avoir ces petits journalistes amers ? Je suis rentré mardi à la maison après une dure journée dans le sud et j’ai vu des propos cyniques écrits au sujet de ce géant que fut Sheldon Adelson par des médias amers et vengeurs. ‘Un magnat des casinos’ ? Est-ce vraiment ainsi que l’on peut résumer la vie de ce Juifs courageux qui a voué sa vie et ses moyens pour défendre le peuple juif et l’Etat d’Israël ? A quel point peut-on être aussi ingrat ? C’est comme si l’on résumait la vie de Moses Montefiore en le présentant comme un banquier, ou Théodore Herzl comme un journaliste. Oui, Sheldon Adelson était un homme d’affaires qui a très bien réussi. Mais pour lui, l’argent n’était qu’un moyen. Sa fortune et sa force il les a consacrées à nous, les citoyens d’Israël et aux Juifs du monde entier (…) Mais le bien finira par triompher du cynisme! L’amour vaincra, comme celui qui animait Sheldon Adelson pour nous !”
Celui parmi les journalistes qui se sont montrés les plus odieux a été Raviv Drucker, de la chaîne Hadashot 13, qui le jour même du décès du philanthrope juif américain n’a pas trouvé mieux que de diffuser des protocoles du témoignage de Sheldon Adelson dans le dossier 2000 qui touche à Binyamin Netanyahou et Noni Moses, le propriétaire de Yediot Aharonot.
Cette attitude indécente a provoqué de nombreuses réaction indignées parmi des collègues de droite. Parmi eux, Shimon Riklin de la chaîne Aroutz 20 : “La réaction dégoûtante de ce s…..d de Raviv Drucker après le décès de Sheldon Adelson se situe dans la continuité de l’action de ces médias qui entendent supprimer quiconque ne leur plaît pas politiquement, anéantir quiconque représente à leurs yeux une menace de l’hégémonie dont Drucker se nourrit. Même au jour de la disparition d’un homme d’une générosité immense comme le fut Adelson, Drucker est la figure de proue de ces médias violents envers tous ceux qui ne suivent pas leur ligne”.
Le journaliste Guilad Tzwick, d’Israël Hayom, a rappelé que ce même Raviv Drucker avait par contre dressé l’éloge du chef terroriste Saeb Erekat décédé il y a deux mois ans un hôpital israélien. Il avait parlé d’un “jour triste”, qualifié Erekat d'”homme de paix” et avait dit que “son coeur était brisé” après son décès.
Le journaliste Elie Tsipori a quant à lui écrit : “Raviv Drucker, comme vous êtes ignoble et méchant. Celui qui est le plus grand charlatan dans l’histoire du journalisme israélien n’a pas pu se retenir avec le sang mauvais qui coule dans ses veines, au jour même du décès de Sheldon Adelson en publiant des protocoles dans le but de salir Binyamin Netanyahou, comme d’habitude, dans le dossier 2000. C’est tout simplement honteux”.
Vidéo :
Photo Yonatan Sindel / Flash 90