Alors que les autorités israéliennes ne savent plus quoi faire pour montrer leur volonté d’apaiser la situation et plaire à la communauté internationale, la population arabe israélienne ne semble pas en faire autant et poursuit son chemin.
Le Haut Comité de suivi des Arabes israéliens, plus important interlocuteur de cette population face aux autorités israéliennes et qui regroupe la plupart des organisations arabes israéliennes s’est doté d’un nouveau président en la personne de l’ancien député Muhamad Barake.
Présenté comme “modéré” par les médias israéliens, Muhamad Barake a été en fait l’un des plus virulents députés arabes. Ses propos anti-israéliens outranciers depuis la tribune de la Knesset ainsi que ses multiples provocations sont légendaires. La “modération” de Muhamad Barake s’est très rapidement illustrée lors de l’une de ses premières déclarations après son élection: il a déclaré être en faveur de la coexistence mais appelé à l’instauration de l’égalité complète entre Juifs et Arabes (abolition de la loi du retour), à la fin de “l’occupation israélienne” et surtout “à l’octroi de droits nationaux aux Arabes israéliens”, expression très lourde de sens.
En tant que communiste, Barake aurait également dû se montrer plus neutre sur la question du Mont du Temple, mais il a repris les mêmes propos que tous les députés arabes, indiquant “que l’on ne peut comparer le droit naturel des Musulmans à se rendre librement sur le Mont du Temple au droit des Juifs”. “Lorsque des députés ou ministres juifs se rendent sur le Mont du Temple c’est pour y allumer un incendie”, déclare le modéré Barake.
Concernant le terrorisme, il a épousé la dialectique habituelle: “Je suis contre le terrorisme…mais le terrorisme émane du gouvernement israélien et de l’occupation”.
Photo Najeh Hashlamoun / Flash 90