Les organisations humanitaires mettent en garde contre les forts risques d’utilisation d’armement chimique par Daech lors de la bataille de Mossoul. L’IOM (Organisation internationale pour les migrations) a annoncé une possibilité de scénario apocalyptique au cas où l’organisation de l’Etat Islamique se retrouvait au pied du mur: des dizaines de milliers de civils de Mossoul pourraient être utilisés comme boucliers humains par Daech. Et surtout, l’organisation affirme que Daech est susceptible de faire un large usage d’armement chimique. Tomas Weiss, délégué de l’IOM en Irak, a indiqué que l’organisation a commencé à équiper ses employés de masques à gaz. L’IOM avertit également que les combats risquent de jeter sur les routes de nouveaux flots de réfugiés, créant une nouvelle et grave crise humanitaire.
Sur le plan politique, les tensions entre l’Irak et la Turquie ont augmenté, Bagdad reprochant à Ankara d’être entré en Irak sans autorisation. Des milliers de chiites irakiens ont manifesté contre la participation des troupes turques à la libération de Mossoul. En participant à cette bataille, la Turquie ne poursuit pas principalement la défaite de Daech mais entend surtout être sur place pour empêcher que ne se crée à Mossoul et sa région une autonomie kurde en Irak qui pourrait faire tache d’huile du côté turc de la frontière.
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