L’ancien ministre de la Défense Moshé Yaalon a co-signé une lettre à l’intention du Procureur général de Tsahal, dans laquelle il lui est demandé de ne pas poursuivre pénalement un soldat de Tsahal qui lors d’une opération sécuritaire au mois de janvier avait abattu par erreur un Arabe palestinien dans le Goush Etzion. Les signataires demandent à ce que le cas soit traité à l’échelon disciplinaire. Sur son compte Twitter, Moshé Yaalon a écrit à ce propos : « Il faut réduire au maximum les cas dans lesquels un soldat ou un officier seraient poursuivis pénalement pour des défaillances ou des erreurs commises dans le cadre d’une opération de sécurité ».
On a bien lu. En 2016, ce même Moshé Yaalon, alors ministre de la Défense, qui se porte aujourd’hui au secours de ce soldat, avait publiquement et sans attendre rendu coupable le soldat El-Or Azaria qui avait tiré sur un terroriste blessé à Hevron après que celui-ci ait tenté de tuer des soldats. Les propos sévères et accusateurs prononcés alors du haut de la tribune de la Knesset par le ministre de la Défense avait indiqué la direction et influencé toute la suite des événements qui avaient amené à un long procès avec au bout la condamnation d’El-Or Azaria à de la prison et sa dégradation. Cette affaire avait profondément divisé la société et offensé la famille du soldat.
L’attitude de Moshé Yaalon avait fortement irrité la population de droite en abandonnant ainsi un soldat avant même qu’un enquête ait été menée.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
Bien que je ne porte pas bcp de sympathie pour Yaalon a cause de son esprit vengeur contre bibi qui l a ecarte de la Defense par necessite politique, je trouve que ses deux interventions sont normales et conformes et non cntradictoires
Mieux vaut tard que jamais pour faire amende honorable. Pipeau pour se rapprocher toujours un peu plus du pouvoir
Nos Généraux n’ont rien dans la cervelle et ils feraient mieux après des années à l’armée de profiter d’une retraite familiale méritée. Ce n’est pas pour rien qu’en France on appelle « l’Armée, la Grande muette ! ».