Le futur député Moshé Salomon, arrivé en 14e position sur la liste du Sionisme religieux, se prépare à prêter serment pour la première fois à la Knesset dans moins de deux semaines.
Le Rav Moshé Salomon, marié et père de six enfants, est né en 1974 en Ethiopie. Lorsqu’il avait six ans, sa famille a quitté l’Ethiopie et a parcouru à pied mille kilomètres jusqu’au Soudan. Ensuite, elle a dû attendre encore trois ans avant de pouvoir monter en Israël. Après ses études scolaires, Moshé Salomon a obtenu son diplôme de rabbin et il est titulaire par ailleurs d’une licence en éducation et en connaissance d’Israël, du collège universitaire Herzog. Il a ensuite passé une maîtrise en études juives obtenue au campus académique d’Ono.
Il dirige l’association Hineni, fondée par des familles et des jeunes universitaires originaires d’Ethiopie. Il effectue ses périodes de réserve avec le grade de lieutenant-colonel et occupe alors les fonctions de commandant de bataillon.
Le Rav Moshé Salomon a entamé ses activités politiques il y a quelques années et s’est présenté en 2015 sur la liste de Habayit Hayehoudi pour les élections de la 20e Knesset. Arrivé en 18e position, il n’est pas devenu député, sa liste n’ayant été créditée que de 8 mandats. Cette fois, candidat sur la liste du Sionisme religieux, il est arrivé à la 14e place, ce qui lui permet d’entrer à la Knesset.
Interviewé pour un podcast par un journaliste de Besheva, il a raconté l’histoire de sa famille. Mais avant tout, il a tenu à dire : « Rien ne sera plus émouvant pour ma mère que de m’accompagner à la Knesset. Le jour des élections, je me suis rendu chez elle pour recevoir sa bénédiction et je suis allée voter avec elle à Ashkelon. Ma mère a parcouru mille kilomètres à pied depuis l’Ethiopie avec un bébé d’un mois. Et maintenant, elle voit son fils, qui est éducateur et lieutenant-colonel, devenir député ».
Evoquant son enfance, il a indiqué : « Lorsque j’avais 6 ans, mes parents ont été informés qu’ils pouvaient monter à Jérusalem. J’ai parcouru mille kilomètres, je suis resté pendant trois ans au Soudan en attendant de pouvoir monter en Israël. Je me souviens encore de l’instant où je suis descendu de l’avion – un moment dont j’avais rêvé pendant des années – Contrairement à mes aînés, j’ai eu la chance de pouvoir grandir en Terre Sainte. Je considère comme un grand mérite de pouvoir vivre au sein de mon peuple et de ma patrie et je veux beaucoup œuvrer pour mon pays ».