Le 18 avril, les médias iraniens faisaient part du décès du général Muhamad Hossein ‘Hedjazi, commandant-adjoint de la “fameuse” Force Quds, officiellement mort d’une “crise cardiaque”. Mais une annonce parue ensuite en Iran semble indiquer que la cause du décès de l’officier n’est pas si naturelle que cela.
Le fils d’un ancien haut gradé des Gardiens de la Révolution, Muhammad Mehdi Hemmat, a publié une annonce nécrologique dans laquelle il écrivait : “Je veux juste dire que la cause du décès du commandant-adjoint de la Force Quds n’a pas été son état cardiaque. Ce soldat a sacrifié sa vie pour vous…”. Il ne donne pas de détails sur les causes réelles mais des sources occidentales du renseignement indiquent trois possibilités : 1) Le général aurait été tué lors d’une opération en Syrie ou au Liban, où il agissait beaucoup, 2) Il a pu été éliminé en Iran par des agents étrangers, 3) Il a été liquidé par le régime lui-même.
En tout cas, les autorités iraniennes font tout pour maintenir la version officielle de la crise cardiaque car l’effet d’une nouvelle “opération étrangère” serait très mauvaise pour l’image du pouvoir dans l’opinion publique, notamment depuis la spectaculaire élimination du “cerveau” du programme nucléaire Mohsen Fakhrizadeh-Mahabadi en 2020.
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