La passerelle entre la campagne de boycott contre Israël menée par le BDS et les thèmes de l’antisémisme ou du négationnisme de la Shoah est souvent très vite traversée. Un tribunal de Montpellier a condamné deux activistes du BDS du département de l’Hérault, Saadia Ben Fakha et Hussein Abu-Zaïd à 3.000 euros d’amende chacun pour « propos antisémites, incitation à la haine et négation de crimes contre l’humanité ».
La Ligue des droits de l’homme de Montpellier s’était portée partie civile après que ces deux individus qui prétendent « lutter uniquement contre l’occupation israélienne » aient diffusé sur les réseaux sociaux des propos non-équivoques quant à la motivation profonde de leur « combat contre l’injustice »: « «Les nazis et les sionistes sont les deux revers de la même médaille» (…) «ce que faisait Hitler aux Juifs était fait exprès pour que le monde sympathise avec eux et leur donne tous les droits».
L’avocat des plaignants, Me Tubiana a rajouté devant les juges que ces deux individus avaient également affiché des photos de cadavres de soldats de Tsahal assortis de légendes moqueuses ou antisémites.
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