Un nouveau rapport du site ‘Crisis group’ sous le titre évocateur : « comment préserver le calme fragile sur la sainte esplanade de Jérusalem », relayé par le quotidien israélien Haaretz, évoque des accords conclus en 2014, et confirmés en 2015, entre le roi de Jordanie Abdallah II et le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou. Les deux hommes se sont rencontrés à Amman en novembre 2014 sous l’impulsion du secrétaire d’Etat américain John Kerry.
‘Crisis Group’ rappelle qu’au cours de cet entretien, Netanyahou se serait engagé à interdire à ses députés de monter sur le mont du Temple, à réduire dans la mesure du possible l’accès du lieu saint aux militants du Har Habayit et à mettre un terme aux limites d’âge et de sexe imposées aux Musulmans se rendant sur le site.
De son côté, Abdallah aurait pris un ‘seul engagement’ : celui d’exiger que le Waqf, autorité religieuse chargée par les Jordaniens de la gestion du site, interdise à des jeunes agitateurs palestiniens de passer la nuit sur place afin de les empêcher de se préparer à des affrontements violents avec la police israélienne comme cela s’est produit à diverses reprises. ‘Ces arrangements, précise le rapport, ont calmé la situation sur le terrain même s’il demeure des divergences profondes’.
Aroutz Sheva, qui a repris cette information, l’a complétée en signalant que d’après les données communiquées, on a pu enregistrer en 2015, « pour la première fois depuis cinq ans », une baisse du nombre des Juifs visitant le Har Habayit. Et de préciser qu’ils étaient 11 000 cette année là contre plus de 11 700 l’année précédente. Jusqu’en 2014, souligne-t-il, le nombre des personnes qui étaient montées sur le Mont du Temple avait été en progression régulière. A titre de comparaison, en 2009, seuls 5 658 Juifs s’étaient rendus sur le Har Habayit. Photo Flash 90