Avant la rencontre entre Binyamin Netanyahou et John Kerry en Allemagne, le ministre de l’Agriculture Ouri Ariel a adressé une lettre sous forme de menace au Premier ministre: si la moindre décision est prise de modifier le statu quo au détriment des Juifs il démisionnera immédiatement du gouvernement. Ouri Ariel écrit notamment au Premier ministre « qu’il ne pourra pas assumer la responsabilité gouvernementale collective en cas d’une telle décision qui serait un malheur pour les générations à venir ».
Lors de leur rencontre en Allemagne, le Premier ministre israélien et le secrétaire d’Etat John Kerry doivent notamment discuter des moyens de faire baisser la tension à Jérusalem et notamment à propos du Mont du Temple. Alors que Binyamin Netanyahou compte exiger l’arrêt des calomnies et des mensonges répandus par Mahmoud Abbas et ses lieutenants, John Kerry vient avec une proposition jordanienne de retour au « statu quo ante » qui régnait jusqu’en l’an 2000: c’était le Waqf musulman qui décidait seul et arbitrairement de qui pourrait ou non pénétrer sur l’Esplanade du Temple, à quels jours et à quelles heures! C’est aussi ce que le terroriste Mahmoud Abbas va exiger lors de son entrevue séparée avec John Kerry.
Ouri Ariel rappelle au Premier ministre que c’est Israël qui est souverain sur le Mont du Temple et qu’il est inadmissible que le Waqf récupère le droit de décider qui montera ou non sur le lieu le plus saint du Judaïsme. « Réduire la possibilité pour des ministres ou députés de pénétrer sur l’espalande constituerait un abandon de souveraineté ».
A la fin de sa lettre, le ministre souhaite toutefois à Binyamin Netanyahou de rester fort face aux pressions venues de toutes parts: « Je suis convaincu que vous ne désirez pas que l’Histoire se souvienne de vous comme celui qui a cédé sur la souveraineté israélienne sur le Mont du Temple, qui est le sommet des espérances de notre nation depuis deux-mille ans… ».
Photo Roï Sharon / Flash 90