Pour défendre « Tel-Aviv Plage sur Seine » et montrer comment c’est grand et beau Tel-Aviv, Anne Hidalgo a dit que « c’est à Tel-Aviv qu’ont eu lieu les manifestations de solidarité les plus impressionnantes avec la famille de l’enfant palestinien brûlé vif ». Trop n’en faut. Il n’y a pas eu plus d’Israéliens à Tel-Aviv que partout ailleurs dans le pays pour crier leur colère et leur honte. Les grandes manifs ont toujours lieu à Tel-Aviv. Entre autres parce que le grand espace devant sa mairie a pour vocation de rassembler les foules.
Cela dit, ils ont drôlement raison ceux et celles qui, au souvenir de l’été dernier, n’en veulent pas de « Tel-Aviv plage » à Paris. Vous imaginez que si pour faire vrai, l’un des petits gars du Hamas à Paris, lançait une fusée Graad en direction de « Tel-Aviv sur Seine »! Et même si M. Cazeneuve avait prévu un système à l’israélienne pour alerter les Parisiennes et dire combien de secondes il leur restait pour se mettre à l’abri, où c’est qu’elles iraient se planquer? Sous les coffres des bouquinistes? A Tel-Aviv, il suffisait de traverser l’avenue vers l’Ambassade de France ou chez Burger-Quelque-chose… A Ashdod, à Ashkelon, on n’allait pas à la plage, tout simplement. On rigolait pas avec les Graads. Paris n’a qu’à faire de même.
Et je suggère à Mme BDS (c’est comment son premier prénom à Danielle Simonet?) et à ses copains qu’ils choisissent un Carrefour loin des plages parisiennes pour manifester. C’est pas toujours très exact ces saloperies de Graads.
Jacquot Grunewald